1 000 places en garderie supplémentaires pour les communautés autochtones

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Par Yohann Harvey Simard - journaliste de l'initiative de journalisme local
1 000 places en garderie supplémentaires pour les communautés autochtones
De gauche à droite, Gilbert Dominique, chef du Conseil de bande de Mashteuiatsh, Mathieu Lacombe, ministre de la Famille, Nancy Guillemette, députée de Roberval, Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones et Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, étaient réunis à Mashteuiatsh pour annoncer la création de 1 000 places supplémentaires en garderie. (Photo : courtoisie)

Mashteuiatsh – Les communautés autochtones du Québec pourront bientôt bénéficier de 1 000 places en garderie supplémentaires, a annoncé aujourd’hui le gouvernement de Québec lors d’une conférence de presse tenue à Mashteuiatsh.

C’est une nouvelle qui tombe à point pour la population de Mashteuiatsh, dont le CPE compte environ une centaine de jeunes sur sa liste d’attente, a déclaré le chef de bande de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique.

Les places additionnelles seront attribuées aux différentes communautés par un processus d’appel d’offres qui se déploiera jusqu’au 21 janvier 2022, et pourront être créées tant dans les CPE que dans les garderies subventionnées.

Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, explique que les communautés pourront élaborer et déposer leurs projets de deux façons différentes. Elles pourront soit le faire de façon complètement autonome, dans lequel cas leurs propositions seront soumises à une évaluation, ou en faisant appel à l’aide du gouvernement. Dans ce second cas, les communautés recevront l’encadrement nécessaire pour échafauder leurs projets.

Une priorité sera par ailleurs accordée aux projets qui rencontrent certains critères, tels que l’augmentation de l’offre des installations existantes et la création de places « poupons ».

Précisons que l’autonomie des communautés autochtones, c’est-à-dire la possibilité de monter leurs projets sans intervention de l’extérieur, a été mise de l’avant afin de permettre aux peuples autochtones de créer un réseau de services de garde respectueux de leurs spécificités culturelles.

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