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40 ans de militantisme : La riche carrière de Gaston Langevin

Janick Émond
Le 01 décembre 2021 — Modifié à 12 h 59 min le 01 décembre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Après 40 ans d’implication syndicale dans le domaine de la santé à la CSN, Gaston Langevin tire sa révérence. Loin de lui l’idée de devenir pantouflard, il entend bien occuper son temps à redonner au suivant.

Sa longue aventure dans le monde syndical a débuté en 1979, au Centre psychiatrique de Roberval.

« Au début, j’agissais comme responsable des employés à temps partiel. Un an plus tard, je me suis impliqué au niveau syndical comme représentant de ces employés inscrits sur la liste de rappel. C’est de cette façon que j’ai commencé à militer », explique avec nostalgie celui qui a pris sa retraite le vendredi 26 novembre dernier.

« Jamais je n’aurais pensé occuper des postes syndicaux pendant quatre décennies. Durant ma carrière, je me suis beaucoup impliqué au niveau du mouvement dans les comités de négociation ou encore comme agent de grief pour la Fédération. »

Dossier qui l’a marqué

Lorsqu’on demande à Gaston Langevin quel est le plus gros dossier qui l’a marqué, il répond : « Dans les années 90, nous avons connu la désinstitutionnalisation du Centre psychiatrique de Roberval. Ce fut une période difficile qui imposait de gros changements pour cet établissement.»

La ministre de la Santé de l’époque Thérèse Lavoie-Rous avait désigné le Centre comme projet pilote au Québec.

« Ce fut une négociation assez intense. Il fallait sortir 400 usagés à l’interne et les répartir sur l’ensemble du territoire de Dolbeau à Chambord. Ce fut la même chose pour les 300 salariés qui étaient habitués de travailler dans un seul établissement. Eux aussi ils ont été déplacés un peu partout. »

Lorsque tout fut opérationnel, le modèle de Roberval fut repris sur l’ensemble du Québec.

Autres bons coups

Il se souvient d’un autre bon coup dont il garde un excellent souvenir, celui de la création du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI).

« Je me suis beaucoup impliqué pour conserver le siège social à Roberval. Sur le conseil d’administration, dont je faisais partie, on s’organisait pour que les représentants du milieu soient majoritaires pour ne pas que ce siège social soit déménagé au Saguenay. »

Même satisfaction pour la construction de la Maison des Aînés sur le site du Claire Fontaine, dossier auquel il a largement contribué.

Gaston Langevin avoue qu’il aimerait faire bénéficier son expérience syndicale pour exercer des mandats en relation de travail. « Je ne ferme pas la porte. Loin de là. »

Conseiller municipal à Roberval, Gaston Langevin affirme avoir été sollicité de toute part par des organismes sans but lucratif. Il a accepté un premier mandat comme bénévole pour l’organisme Noël de tout le monde.

« J’ai maintenant le temps de faire du bénévolat, ce qui n’était pas le cas auparavant. Je veux profiter de la vie. »

 

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