ÉCONOMIE. Le gouvernement Couillard lance un appel aux organismes de la province afin de récolter des projets dans le but de rénover des arénas et des centres de curling au Québec, la plupart possédant un système de réfrigération vieillissant et polluant.

C'est dans le cadre d'une conférence de presse à l'Aréna Marina-Larouche ce matin à Chicoutimi que le ministre Sébastien Proulx a présenté cette initiative.

« Nous avons beaucoup d'arénas au Québec qui ont un système vieillissant qui fonctionne avec un gaz appelé Fréon. Ce projet pourra permettre à des communautés d'avoir des installations plus sécuritaires et plus économiques », soutient le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport.

Le projet du gouvernement consiste en deux phases. La première, changer ou modifier les systèmes de réfrigération qui fonctionnent au gaz R-12 et R-22 afin de les faire maintenant fonctionner avec des installations à l'ammoniac. Quant à la deuxième phase, elle vise la mise aux normes et la rénovation des installations admissibles.

Les organismes admissibles à ce projet doivent remplir un formulaire et envoyer leur candidature avant le 31 août sur le site web du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur.

Et dans la région?

Rien n'est confirmé à savoir si certains arénas de la région tenteront leurs chances. Cependant, le conseiller municipal Luc Boivin peut assurer que le Centre Georges-Vézina ne remettra aucune candidature.

« Nous ne touchons pas à notre système de réfrigération, soutient-il. Le réel problème, c'est le toit, explique M. Boivin. Il est vieux et nécessite des travaux. Cependant, le toit à lui seul représente des travaux de 7 à 8 millions de dollars. »

Étant donné que le projet du gouvernement vise avant tout les systèmes de réfrigérations nécessitant un changement, le Centre Georges-Vézina ne peut pas être soumettre sa candidature.

De son côté, la Ville de Roberval a déjà un projet pour le Centre sportif Benoît-Lévesque dans ses cartons.

Une initiative qui a fait ses preuves

En 2012, le Parti Québécois avait lancé ce même projet dans toute la province. La ministre responsable à cette époque, Marie Malavoy, avait réussi à concrétiser 26 chantiers avec un investissement de 22 millions de dollars.