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Aéroport : Roberval ne se laissera pas faire

Le 14 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 14 juillet 2016
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AVIATION. La décision de NAV Canada de ne plus assurer l’entretien des systèmes d’approche aux instruments inquiète le maire de Roberval. Déjà hier matin à 7 h, les discussions avec la compagnie étaient débutées.

Cette décision, qui entrera en vigueur en juin 2017, s’applique uniquement aux aéroports qui n’ont pas de service régulier de fret, de messagerie ou de passagers.

« À mon point de vue, rien ne laissait présager pareille décision. Ça n’a aucun sens. Nous allons tout faire pour que la situation soit rectifiée. Nous n’allons pas accepter de demi-mesure. Nous voulons que NAV Canada revienne sur sa décision », souligne M. Larouche.

Les équipements dont NAV Canada est responsable de l’entretien sont importants. Ils communiquent avec les équipements à bord des avions afin de guider le pilote sur le tarmac.

Si NAV Canada ne prend plus en charge l’entretien des équipements, ce sont les municipalités qui se retrouveront avec la facture qui pourrait s’élever à des dizaines de milliers de dollars.

Atout économique

Aux dires du maire, la compagnie n’imaginait pas que sa décision allait soulever autant de réactions.

« L’aéroport de Roberval est un centre important. Nous sommes dans le haut du lac le seul aéroport pouvant recevoir l’ambulance aérienne. Il y a également les CL-415 de la SOPFEU qui est sur place en période estivale et sans oublier que l’avion du premier ministre du Québec utilise notre piste d’atterrissage. Pour nous, l’aéroport est un atout économique, mais également il s’agit d’une infrastructure importante du point de vue de la sécurité publique », explique le maire.

Des discussions entre la Ville de Roberval et NAV Canada sont prévues dans les prochains jours. Le maire espère un dénouement extrêmement rapidement.

« C’est extrêmement néfaste pour notre économie ce type de décision. Nous faisons des pieds et des mains pour attirer des investisseurs chez nous. Il est fini le temps où nous allons nous laisser imposer des décisions. Roberval ne s’est pas levé quand ils ont annoncé la fermeture du poste de contrôle. Nous n’en donnerons pas plus », mentionne le maire.

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