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Agriculture : Jessica Dallaire remporte un prix Chapeau les filles

Le 19 juillet 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 19 juillet 2017
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CARRIÈRE. Jessica Dallaire a eu un coup de cœur pour le monde agricole. La jeune femme de Saint-Félicien n’est pas issue du milieu de l’agriculture, mais elle n’a aucun doute qu’il s’agit de sa vocation. Déterminée, rien ne pourra entraver son rêve.

Les idées ne manquent pas afin d’accéder à son but. Dernièrement, Jessica a remporté une Bourse LOJIQ de 2000$ dans le cadre du concours « Chapeau les filles! ». Cette bourse lui permettra de réaliser un séjour professionnel à l’étranger.

« J’ai un intérêt pour le biologique. Je compte donc aller en Europe afin d’en apprendre davantage sur les pratiques biologiques. Ils sont plus avancés que nous et mettent l’accent sur ce type de culture. C’est une opportunité que m’accordent Les offices jeunesse internationaux du Québec », affirme la jeune femme.

Au départ, Jessica Dallaire ne se destinait pas vraiment à une carrière en agriculture. « C’est vers l’âge de 15 ans que je me suis initié à l’agriculture et à la production laitière. Je travaillais une fin de semaine sur deux à la Ferme Larouche et frères de Saint-Prime. Je ne peux pas dire que dès le départ, j’ai apprécié. Mes tâches se limitaient à la traite des vaches et à l’écurage. Par contre, au fil des saisons j’ai acquis de nouvelles responsabilités à la ferme particulièrement en ce qui a trait à la gestion du troupeau. Il détectait les chaleurs des vaches et regardait à l’insémination. J’ai commencé à aimer de plus en plus ça. L’été suivant, j’étais en charge de ce volet. C’est vraiment là que j’ai découvert que je souhaitais faire carrière dans le milieu agricole », souligne Jessica Dallaire.

Comme il s’agit d’une relève non traditionnelle, cette dernière a regardé d’autres options, tel que faire des études pour devenir vétérinaire, afin d’avoir une profession se rapprochant du milieu agricole.

« Cette passion a fait que je me suis développé un but, un rêve. Je sais à quel point cela peut-être difficile. J’ai travaillé sur des fermes laitières et je suis consciente qu’il s’agit de l’une des productions les plus difficiles à s’établir dans le milieu agricole. Mais cette passion m’anime. »

Ouverture d’esprit

Comparativement à ses camarades de l’Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe Jessica n’avait pas une ferme qui l’attendait à la fin de ses études.

« Durant mes études, j’étais l’une des rares à ne pas avoir d’objectif à la fin. Cette situation ne m’a jamais découragée. Cela m’a obligée à être plus ouverte d’esprit et à voir les autres possibilités que la production laitière. J’ai décidé de regarder les possibilités. J’aime la diversification en agriculture. La culture maraîchère est très intéressante en raison du contact de proximité qu’elle offre avec le consommateur. C’est une production qui, dans ma situation, est accessible. Par contre, je sais qu’un jour j’aurai ma ferme. Il y a certainement des producteurs qui n’ont pas de relève, mais en attendant, j’ai mon plan », souligne Mme Dallaire.

Jessica poursuivra ses études à l’université Laval en agronomie. Une suite logique afin d’atteindre son objectif.

« Je garde l’espoir d’avoir ma ferme. En faisant du conseil à la ferme avec les producteurs à titre d’agronome, on se promène de ferme en ferme. On crée des liens avec les producteurs. Selon moi, j’ai peut-être plus de chance ainsi de rencontrer des gens qui n’ont pas de relève et qui souhaitent passer le flambeau. D’ici la réalisation de mon rêve, je poursuis mes études afin de m’ouvrir d’autres portes », conclut Jessica Dallaire.

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