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Aide médicale à mourir : La commission recommande un accès élargi

Le 08 décembre 2021 — Modifié à 14 h 12 min le 08 décembre 2021
Par Julien B. Gauthier

La Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie, présidée par la députée de Roberval Nancy Guillemette, a déposé mercredi son rapport. Le document de 92 pages recommande notamment un accès plus élargi à l'aide médicale à mourir.

Créee en mars 2021, la Commission a formulé 11 recommandations. Parmi celles-ci, elle recommande "que la personne indique clairement les manifestations de son état de santé qui devraient donner ouverture à sa demande anticipée".

Elle propose aussi qu'une demande anticipée d'aide médicale à mourir soit inscrite au dos de la carte d'assurance maladie.

La Commission recommande aussi que la personne qui fait la demande puisse désigner "un tiers de confiance chargé de faire connaître sa demande anticipée d’aide médicale à mourir et de réclamer en son nom le traitement de la demande au moment opportun".

Enfin, la commission ne recommande pas "d'élargir l’accès à l’aide médicale à mourir aux personnes dont le seul problème médical est un trouble mental".

« Nous croyons que nos recommandations font état de l'évolution des perceptions de la population québécoise en ce qui concerne l’aide médicale à mourir. Nous tenons à remercier sincèrement l’ensemble des personnes qui ont participé aux travaux de la Commission. Les nombreux avis d’expert, les témoignages émouvants et les mémoires reçus, nous ont grandement guidés lors de nos discussions », a fait valoir Nancy Guillemette, députée de Roberval et présidente de la Commission.

Selon des statistiques présentées dans le rapport, 93,3 % des Québécois sont totalement en accord ou plutôt d'accord avec l'aide médicale à mourir.

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