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Approche commune : la résolution robervaloise adoptée sous les protestations

Le 18 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 18 août 2014
Par daniel migneault

La question de l'Approche commune a encore été au cœur des discussions au conseil de ville de Roberval. Le maire Guy Larouche a aussi annoncé l'abolition des plénières précédant le conseil municipal.

La résolution litigieuse, dont le maire Guy Larouche avait fait usage de son droit de veto pour la bloquer, a cette fois-ci été adoptée. Les six conseillers ont voté en faveur et le maire a voté contre.

Le maire de Roberval, Guy Larouche, a souligné qu'il demeurait en faveur sur le fond de la résolution. "Je veux tenir la population au courant et qu'elle soit consultée. C'est le seul point de discorde", mentionne-t-il.

Nicole Dufour, conjointe de Claude Laroche, a été ferme. "C'est notre patrimoine, nous ne le céderons pas. On va se battre jusqu'à la mort. Si vous avez fait de belles promesses à Mashteuiatsh, c'est votre problème et non le nôtre", affirme-t-elle.

Au terme du vote, Mme Dufour a renchéri : "Vous vous en foutez de nous autres des citoyens. Vous êtes plus préoccupés par les sous de la ville", a-t-elle lâché.

Marie-Ève Simard a apporté, pour sa part, plusieurs éclaircissements concernant les différents aspects législatifs en cause. Elle a fortement suggéré aux conseillers d'être les porteurs des préoccupations des citoyens auprès du négociateur, plutôt que de vouloir négocier et imposer les conclussions aux citoyens.

La résolution demande la formation d'un comité de travail afin de rétablir les ponts avec la communauté de Mashteuiatsh. La ville espère obtenir des compensations pour le territoire perdu. Elle affirme aussi vouloir soutenir les propriétaires qui se sentent lésés dans les démarches. 

Séances 100% publiques

Le maire de Roberval, Guy Larouche, a poussé plus loin le concept de transparence en annonçant la fin des séances plénières précédant les assemblées publiques. Les conseillers auront ainsi l'occasion de démontrer leur travail auprès de la population.

"Les plénières derrière des portes closes, c'est terminé. Les assemblées débuteront désormais à 19 h. Les échanges seront 100% publiques, devant les caméras et se feront dans le respect", a-t-il mentionné.

Il a toutefois lancé une mise en garde aux conseillers. "Je vous demande de cesser les rencontres sans le maire. Ça s'appelle de l'exclusion. Sinon, je porterai plainte au MAMROT (ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire). Je ne le tolérerai plus", insiste-t-il.

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