Actualités

Temps de lecture : 1 min 7 s

Après le chocolat des Pères Trapistes, le pain de l'Ermitage Saint-Antoine

Le 13 mai 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 13 mai 2013
Par daniel migneault

Le pain de l'Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette deviendra-t-il aussi connu que le Chocolat des Pères trappistes? Qui sait, mais c'est le rêve que caresse la direction et les moines capucins avec l'ouverture de la Boulangerie « La mie de Saint-Antoine.

Une quarantaine de personnes ont pris part à la cérémonie pour souligner l'ouverture de la boulangerie. Le père France Salesse en a profité pour effectuer la bénédiction d'usage des installations.

Depuis plusieurs années, l'Ermitage Saint-Antoine offre le pain des pauvres. Il s'agit d'une tradition qui remonte aussi loin que Saint-Antoine-de-Padoue lui-même qui avait une préoccupation particulièrement de venir en aide aux pauvres. Les profits du pain sont d'ailleurs remis à des œuvres de charité locales.

Jusqu'ici, l'Ermitage achetait son pain. Mais, on a décidé maintenant d'ouvrir la boulangerie La mie de Saint-Antoine. Le pain des pauvres continuera d'y être produit. On fabriquera aussi du pain pour subvenir aux besoins du restaurant de l'Ermitage. De plus, il sera aussi possible de se procurer différentes douceurs, dont les profits permettront le développement du site.

« On connaît déjà largement la Chocolaterie des Pères Trappistes, maintenant, on aura le pain de l'Ermitage Saint-Antoine. De plus, même si on est dans un pays riche, il y a de la pauvreté qui nous entoure. La boulangerie sera aussi un lieu pour sensibiliser les gens », soutient le directeur de l'Ermitage Saint-Antoine, Louis Gagné.

L'Ermitage Saint-Antoine a recruté deux personnes qui exerceront leur art culinaire sur place, soit Monique Dallaire, qui était jusqu'ici à la pâtisserie La bagatelle de Saint-Félicien, et Claude Ouellet, qui a œuvré plusieurs années à la Boulangerie Perron de Roberval.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES