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Biomoss Carbone : le maire de Chambord se réjouit de l'annonce

Le 15 juin 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 15 juin 2016
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ÉCONOMIE. Le maire de la municipalité de Chambord, Gérard Savard, s'est dit très heureux de l'annonce de l'implantation imminente de l'usine de production de carbone actif par l'entreprise américaine Biomoss Carbone dans l'ancien complexe d'Agropur à Chambord.

«C'est un dossier sur lequel on travaille depuis un grand bout de temps. Désormais, on s'en va sur un rythme un peu plus rapide pour bien attacher tout ce contrat. À priori, cela nous enlève un édifice qui risque de se détériorer à moyen terme et qui risque de nous tomber sur les bras, un peu comme le couvent des Ursulines à Roberval ou le Clair Fontaine. Ce sont des bâtiments qui coûtent une fortune à débâtir. Nous sommes très heureux qu'une nouvelle entreprise souhaite s'installer dans cette ancienne usine d'Agropur.»

«Étant en quelque sorte la porte d'entrée de la MRC du Domaine-du-Roy, les nouvelles installations donneraient un autre visage d'accueil. De plus, l'entreprise L. Bélanger Métal devrait quitter par la suite de la transaction, ce qui améliorerait sans doute le paysage», de souligner le maire de Chambord.

À l'exception de l'édifice administratif et le terrain occupé par l'entreprise Construction Bon-air, l'entreprise Biomass Carbone pourra occuper tout l'emplacement acquis par l'entreprise L. Bélanger Métal.

La municipalité de Chambord entend s'attaquer dans les prochaines semaines à un établir un protocole afin de faciliter l'implantation de la nouvelle usine le plus rapidement possible.

«Le protocole sur lequel on va travailler avec Biomoss consistera notamment à un congé de taxes pour les améliorations supérieures à 50 000 $ de la valeur actuelle, et ce pour une période de cinq ans», explique Gérard Savard.

Implantation progressive

Selon le maire de Chambord, l'implantation de l'entreprise Biomoss se fera en plusieurs étapes. «Il faut dans un premier temps remettre les abatteuses dans le bois, et il y aura une deuxième phase de prévue avec l'entreprise Panoco de l'entrepreneur Jean Deschênes afin de faire grimper la production, voir la rentabilité de tout le processus et établir un marketing qui soit efficace.»

En ce qui concerne le projet de Black Rock, le maire de Chambord soutient que le projet est toujours dans les plans de la municipalité. «Pour le moment, le fer a très peu de valeur sur les marchés, mais ce qu'il y a le plus de valeur, c'est le ferro vanadium. L'entreprise souhaitait s'implanter dans le secteur de l'usine actuelle de Louisiana Pacific, mais étant donné que Louisina Pacific est assis sur leur fortune, le projet est au point mort.»

Dans la première phase d'implantation de la nouvelle usine, entre 50 et 70 emplois seraient créés. «Dans les municipalités avoisinantes de Chambord, nous avons plusieurs travailleurs qui pourraient facilement combler les besoins de l'entreprise Biomoss», de conclure le maire Gérard Savard. —

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