La construction se porte bien à Roberval. La municipalité a enregistré 21 nouvelles résidences en 2020, soit 5 de plus qu’en 2019.

Une augmentation jugée satisfaisante par le maire, Sabin Côté.

« Il y a une belle effervescence dans ce domaine. C’est surtout le nombre de constructions de multilogements qui me réjouit et ça va se poursuivre en 2021. Avec, en plus, près de 100 M$ en construction gouvernementale, on ne peut que se réjouir. »

Le nombre de permis émis au cours de l’année se chiffre à 587 pour une valeur estimée à plus de 57 M$. Cette somme élevée s’explique par l’agrandissement du palais de justice au coût de 42,5 M$ et en 2021, il faudra ajouter la construction de la maison des aînés.

Les projets de rénovation ont été particulièrement importants avec 307 permis délivrés pour des investissements totaux de 6,7 M$.

« C’est une conséquence directe de la pandémie. Les gens en ont profité pour rénover ou agrandir leur maison. Aussi, il y a eu de nombreuses transactions pour des maisons. Ç’a bougé à Roberval cette année. »

Terrains

Comme il ne reste que 14 terrains résidentiels et 9 en secteur de villégiature, la localité a décidé d’investitr pour ajouter de l’offre.

Elle a accordé un contrat de 773 000 $ à Construction de l’Est pour le prolongement de la rue des Marguerites afin d’y aménager une banque de 11 terrains.

« Il faut être en mesure de répondre à la demande si nous continuons à un rythme de 20 maisons par année. Nous devons offrir différentes possibilités de construction. »

Parc industriel

Par ailleurs, la municipalité veut attirer plus d’industries à s’installer dans le parc industriel situé dans le secteur de la prison. Elle change sa réglementation pour accueillir plusieurs types d’industries.

« Auparavant, nous étions limités parce que les entreprises devaient œuvrer en transformation. Nous avons déjà eu de la demande pour des entreprises d’entreposage et nous n’avons pas été en mesure de les accueillir. Comme le parc est bien situé, il devient plus attrayant. »

Comme la ville offre un crédit de taxe sur 10 ans, il devient alléchant pour une industrie de s’y installer.

« Sur une construction de 100 000 $, il s’agit d’économie de 300 000 $. On pense que ça peut intéresser des entrepreneurs. »

Le maire Côté mentionne d’ailleurs que des pourparlers ont eu lieu avec Gazoduq, qui pourrait se servir de terrains pour entreposer du matériel et héberger des travailleurs si l’implantation du gazoduc qui passerait dans la région se concrétise.