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Boulangerie Chambord : Pierre Doré gagne son pain quotidien!

Janick Émond
Le 23 août 2019 — Modifié à 14 h 30 min le 23 août 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Il y a près de 10 ans, Jean-Claude Larouche vendait sa boulangerie de la rue de la Gare aux frères Robin et Guy Doré. Cela fait déjà cinq ans maintenant que Pierre Doré, fils de Robin, a échangé son volant de camionneur contre le rouleau à pâte de son père.

Depuis, il assure la relève de l’entreprise, déjà bien implantée à Chambord depuis de nombreuses années.

« C’est encore lui le propriétaire, mais là, c’est moi le boulanger qui fait tout avec trois autres employés et une étudiante qui vient aider aussi », affirme celui qui a récemment emménagé dans l’appartement situé au-dessus de la boulangerie.

Comme son père, son premier métier n’était pas boulanger, mais bien camionneur.

« Moi, j’étais camionneur avant! Par contre, j’aime bien ça. Ça fait changement et ça donne moins mal au dos », avoue-t-il candidement.

Du pain sur la planche

Pour réussir, Pierre Doré affirme qu’il doit mettre la main à la pâte, sans trop compter les heures.

« Je commence à 3h30 le matin et c’est un emploi qui est presque sept jours sur sept, car il y a de la livraison dans les commerces. Je suis fermé les dimanches et lundis. Le dimanche, c’est rare que je travaille, mais le lundi je fais ma petite paperasse et ce n’est pas si pire que ça! »

En plus de porter la toque de boulanger, il doit aussi porter le chapeau d’entrepreneur, afin d’assurer sa survie commerciale.

« Des petites boulangeries, il n’en reste pas beaucoup. Je livre mes produits un peu partout comme à Lac-Bouchette, à Saint-Félicien, Hébertville et Roberval. »

Comme d’autres commerces locaux indépendants situés dans des plus petites municipalités, cela représente un défi entrepreneurial que d’assurer la survie du commerce.

« On cherche toujours à avoir le plus de clients possibles. Pour nous, c’est le bouche-à-oreille. L’hiver, à Chambord, c’est la saison morte et l’été, il y a plus de 500 villégiateurs.  On fait des campagnes de financement dans les écoles et on prend des petits contrats et on fait ce que l’on peut et de notre mieux », explique-t-il.

Comme des petits pains chauds

Loin de se plaindre, il se dit très heureux de son changement de métier. Ces jours-ci, les fourneaux n’ont pas le temps de refroidir.

« L’été, on ne peut pas vraiment augmenter la production. On est déjà au maximum, car il y a plein de monde. »

Chaque jour, il affirme vendre plus de 2 000 brioches, avouant même qu’elles sont devenues un incontournable auprès de sa clientèle!

Par contre, il avoue que sa plus belle récompense est le « le sourire des gens quand ils arrivent pour chercher du pain frais et qu’ils sont tout le temps de bonne humeur. »

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