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Catherine Douesnard veut faire de la politique autrement

Le 17 août 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 17 août 2012
Par daniel migneault

Option nationale sera représentée dans le comté Roberval par Catherine Douesnard. C'est l'intégrité et la franchise du chef Jean-Martin Aussant de même que son désir de faire de la politique autrement qui l'ont incité à se lancer dans la mêlée.

D'entrée de jeu, Mme Douesnard précise qu'elle est bel et bien Québécoise. Les Douesnard sont arrivés au Québec de France il y a maintenant plus de 150 ans. Elle a effectué ses études au Cégep de Saint-Félicien en 1998 et est de retour au Lac-Saint-Jean depuis deux ans, plus précisément à Dolbeau-Mistassini. Elle est enseignante en adaptation scolaire et s'engage au sein de ComSER, un organisme qui prône la consommation sociale, équitable et responsable.

« Je suis une citoyenne ordinaire qui s'intéresse à la politique. Je suis déçu des partis traditionnels qui ont des discours creux et qui font de fausses promesses. J'ai l'impression que les politiciens veulent qu'on se désintéresse de la politique pour qu'ils puissent faire leurs magouilles tranquillement. Option nationale a beaucoup à offrir pour le Lac-Saint-Jean », indique Mme Douesnard.

Pour sa campagne, elle a ciblé trois priorités. Premièrement, elle souhaite améliorer les relations avec les Premières nations. La formation politique considère que la Loi sur les Indiens est dépassée et rétrograde : « Plusieurs politiciens n'osent pas parler de ce sujet délicat en campagne électorale. Option nationale redéfinira nos relations sur de nouvelles bases en se parlant d'égal à égal. Nos besoins et les leurs ont la même importance », souligne-t-elle.

La candidate considère également l'agriculture comme un trésor à protéger. Elle entend favoriser la relève et aider au recrutement de même qu'instaurer un fonds de pension pour les travailleurs agricoles.

« Je suis préoccupée par l'achat de terres agricoles par des intérêts de l'extérieur. Si les agriculteurs sont prêts à vendre, c'est parce qu'il manque de relève. Il faut que les acquis restent à nous, au Lac-Saint-Jean, au Québec. Nos terres doivent être considérées comme un patrimoine national », explique-t-elle.

Finalement, au niveau des ressources naturelles, Option nationale prône la nationalisation en collaboration avec le secteur privé. Les mines et la forêt sont notamment ciblées. Ainsi, les profits seraient répartis entre les Québécois d'abord, puis aux entreprises ensuite, plutôt que l'inverse.

« Il faut être maître de son économie, maître de ses ressources, maître de notre agriculture et maître de son destin. Il faut miser sur nos forces innovantes », conclut-elle.

Des thèmes comme le tourisme, la rétention des jeunes, l'accès à la téléphonie cellulaire et Internet haute vitesse sur l'ensemble du territoire préoccupent également Catherine Douesnard.

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