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Le Centre d’amitié autochtone bonifiera ses services

Le 26 janvier 2018 — Modifié à 09 h 33 min le 26 janvier 2018
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Plus d’un an après son ouverture, le Centre d’amitié autochtone du Lac-Saint-Jean a accueilli, dans ses locaux, le premier ministre Philippe Couillard et le ministre des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, dans le cadre d’un dîner de présentation, auquel Trium Média a pris part.

Ce fut l’occasion, pour la directrice du Centre, Mélanie Boivin, de faire part aux élus des besoins des autochtones.

«Nous avons comme mission d’être présents pour notre clientèle. Nous ouvrons durant la période des Fêtes, chose que ne se fait pas dans les autres centres. On veut offrir à notre clientèle un lieu agréable pour célébrer, car il y a une problématique de surpeuplement dans les résidences et les appartements.»

Depuis son ouverture, le centre n’a jamais eu à faire de promotion. Dans la première année, c’est près de 6 500 visiteurs qui sont venus au Centre d’amitié. «Les chiffres nous montrent que les besoins étaient réels, mais il y a encore du chemin à faire.»

Pour cette visite officielle. le premier ministre Philippe Couillard était accompagné du ministre Kelley et du chef Clifford Moar.

Développement

Pour l’année à venir, le Centre d’amitié autochtone souhaite miser d’avantage sur les programmes qui sont offerts.

De plus, pour rejoindre la clientèle, le centre disposera prochainement d’un véhicule.

«Cette minifourgonnette nous permettra d’aller chercher, à la maison, les jeunes du programme Awetcic, qui ne demeurent pas à proximité du centre.»

Ce petit ajout permettra aux intervenantes de développer le plein potentiel des enfants.

«On sait que la majorité d’enfants autochtones arrivent en maternelle avec des difficultés majeures, que ce soit au niveau du langage, du développement et de la motricité fine. Certains éléments du développement méritent d’être maximisés au niveau de la petite enfance.»

Référence

Pour le ministre Kelley, les centres d’amitié autochtones sont des points de référence pour les autochtones, qui s’aventurent en milieu urbain.

«Je crois en la mission des centres. J’accorde un dix sur dix à ce centre qui accorde une importance particulière à la jeunesse, mais également aux activités traditionnelles.»

Le premier ministre a souligné être touché par les activités culturelles réalisées au centre. Il a mentionné que, dans le malaise que plusieurs jeunes autochtones vivent, il y a la perte de contact avec l’identité.

[caption id="attachment_40001" align="alignnone" width="521"] Plusieurs personnalités de milieux politiques étaient présentes pour découvrir les diverses actions[/caption]

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