DÉMOCRATIE. Alors que le climat autour de la table de la MRC du Domaine-du-Roy est plutôt morose, l’élection d’un préfet au suffrage universel est perçue comme une avenue pour sortir de cette crise. Quelques maires de la MRC s’affichent en faveur de cette possibilité.
Bien que le débat entourant cette question ait déjà été fait par le passé, l’arrivée de nouveaux élus à la table de la MRC, jumelée à l’actuel climat de tension, fait en sorte que ce dossier pourrait être relancé. Le préfet Gérard Savard, ne cache pas qu’il s’agit d’une solution à envisager sérieusement.
« Moi, j’y réfléchis beaucoup dans les circonstances actuelles. Avoir un préfet avec un rôle clair, qui serait assis sur une seule chaise, nous permettrait d’éviter certaines présomptions et autres situations fâcheuses qui ont actuellement cours », commente Gérard Savard.
Celui-ci précise toutefois qu’aucune discussion formelle n’a eu cours sur cette question à la MRC. « Il n’y a pas eu de discussion, mais c’est évident qu’il faudra y réfléchir et voir avec les gens comment ça pourrait être réalisé à moyen terme », affirme-t-il.
Le maire de Roberval, Guy Larouche, ne cache pas qu’il est partisan de cette alternative et estime même que l’on pourrait aller de l’avant à court terme avec l’élection d’un préfet un suffrage universel. « Je pense que dans le contexte actuel, ce serait probablement la meilleure chose à faire. Si je compare avec le travail qui se fait dans Maria-Chapdelaine avec un préfet élu, avoir quelqu’un de neutre et à plein temps serait la meilleure solution. Le mandat de 2 ans du préfet se termine à la fin de 2015, alors on pourrait régler cette question dès maintenant », explique-t-il.
Le maire de Saint-Prime, Lucien Boivin, qui a émis plusieurs critiques virulentes sur le travail de la MRC au cours des dernières semaines, s’affiche lui aussi en faveur de l’élection d’un préfet à temps plein. « On est en retard par rapport à ce qui se passe autour de nous, on travaille en vase clos. Devant l’état de situation qui prévaut actuellement, je pense que l’on peut y remédier avec une personne élue et neutre par rapport aux municipalités », soutient-il.
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