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Confusion autour de la valeur foncière de certains immeubles à Saint-Félicien

Le 16 avril 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 16 avril 2015
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IMMEUBLES COMMERCIAUX. La valeur de certains édifices commerciaux au rôle d’évaluation foncière de la ville de Saint-Félicien a suscité une certaine confusion chez des citoyens. Des questions soulevées lors de la dernière séance publique du conseil de ville ont été éclaircies ce matin par le trésorier, Dany Coudé.

Une représentante du comité de citoyens de Saint-Félicien, Jeannine Lavoie, s’interrogeait sur la valeur des édifices de L.D. auto, Ferlac et Manufacture Thomas Gosselin qui semblaient afficher une baisse de leur évaluation foncière malgré d’importantes rénovations en partie subventionnées via le programme de rénovation commerciale de la Ville de Saint-Félicien.

Trésorier à la Ville de Saint-Félicien, Dany Coudé a précisé dans un document rendu public sur la page Facebook de la ville que les chiffres utilisés par Mme Lavoie sont exacts, mais ont été mal interprétés.

En fait, d’un rôle d’évaluation à l’autre, les évaluations des trois édifices dont il est question ont toutes augmenté, soit de 239 600 $ pour L.D auto, de 430 800 $ pour Ferlac et de 161 250 $ pour Manufacture Thomas Gosselin.

Il faut ici comprendre que la valeur affichée au nouveau rôle d’évaluation est inférieure à la valeur du précédent plus la valeur des rénovations effectuées. Toutefois, la valeur au nouveau rôle demeure substantiellement plus élevée que celle au précédent rôle. Cette variation s’explique entre autres par la valeur commerciale des immeubles dans le contexte actuel.

En entrevue au micro de Planète 99,5 ce matin, le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin, s’est dit déçu de constater que certains citoyens laissent planer diverses allégations. « Je ne sais pas si c’est de la jalousie ou de la méchanceté pure et simple. Il y a certains dossiers qui traînent à la ville et qui n’ont pas été réglé, des gens en infraction ou qui tardent à se conformer et que l’on voit apparaître autour de ces mouvements-là. Ce n’est pas la place pour régler ces dossiers, c’est plutôt de venir nous rencontrer », a-t-il indiqué.

Quant aux questions soulevées par Jeannine Lavoie, le maire Potvin s’attend à ce qu’elle se conforme aux réponses qui vont lui être acheminées. « Mme Lavoie sera répondue par lettre demain et devra se conformer, parce que l’on commence à cumuler et on commence à détecter qu’il y a peut-être un peu de mauvaise foi », a également fait valoir le premier magistrat. —S.T.

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