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Dans l’oeil de Mathieu Langevin

Louis Potvin
Le 05 octobre 2018 — Modifié à 10 h 01 min le 05 octobre 2018
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Il est possible de gagner sa vie comme photographe professionnel commercial dans la région. Mathieu Langevin a relevé le défi à force de persévérance.

«Au début, ce n’était pas évident. J’ai eu un autre travail, tout en réalisant des contrats. Et au fil des années, je me suis fait connaitre et augmenté ma clientèle. Depuis trois ans, je vis très bien de ma passion.»

Le Félicinois mentionne que les gens ne sont pas habitués à travailler avec un photographe commercial. L’approche est différente et la conception d’une seule photo prend du temps.

«Je le dis au client, prendre une bonne photo ça prend une journée. Il y a le repérage, la mise en scène, l’installation de l’éclairage et surtout, il y a le travail sur la photo. Pour arriver à un résultat satisfaisant, tu dois composer ta photo. Il faut que tu sois aussi bon avec Photoshop qu’avec ton appareil photo.»

Avoir du style

Un style bien particulier se dégage des photos composées par Mathieu Langevin.

Pour se démarquer, un photographe doit développer un style qui lui est propre, une signature. Dès que l’on regarde une photo de Mathieu, on sait que c’est lui derrière l’objectif.

«C’est inconscient, car je n’y pense pas. Je travaille d’une façon qui est la mienne et c’est vrai quand on compare mes différentes photos qu’il y a un fil conducteur, une esthétique particulière.»

Percée grâce au web

Rapidement, Mathieu se fait remarquer grâce à sa présence sur le web et les médias sociaux. Il a décroché des contrats pour VTT magazine et Les Affaires.

De nombreuses compagnies l’engagent pour photographier leurs produits. Il a été photographe de plateau sur le film Identité, de Samuel Thivierge.

«J’ai beaucoup de contrats à Québec et Montréal. Il n’y a plus de limite avec l’internet. Aussi, les entreprises doivent saisir qu’une belle photo de leur produit va permettre de bien se positionner et avoir une meilleure promotion.»

Sur le tas

Mathieu a appris son métier sur le tas. Comme il n’avait pas les moyens de se payer un cours au collège Marsan, il a suivi un ancien professeur dans la réalisation de ses contrats.

Ensuite, il a réussi à se faire embaucher comme aide-photographe de Fayçal Hajji, de FH-Studio.

«C’est de cette manière que j’ai appris à parler aux modèles, à concevoir des éclairages et à apprendre plein de trucs qui m’ont permis de me perfectionner.»

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