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Découvrir «sur le tard» son homosexualité

Le 29 octobre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 29 octobre 2014
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HOMOSEXUALITÉ. Le sexagénaire Gérard [nom fictif] a découvert tard son orientation sexuelle. Depuis quelques années, il vit dans l'une des municipalités de la MRC Lac-St-Jean-Est et c'est avec beaucoup d'intérêt qu'il a écouté la conférence de Laurent Breault, chargé de programme: Pour que vieillir soit gai.

Gérard a découvert a 50 ans qu'il était attiré par les hommes. En couple avec la même femme durant plusieurs années, il se sépare. Comme plusieurs célibataires, afin de socialiser, il visite les sites de rencontres et c'est à ce moment qu'il se surprend à être attiré par les hommes plutôt que les femmes.

Un premier rendez-vous se crée et cette orientation se révèle comme étant la sienne.

«Tu y vas, tu l'essaies et l'essayer c'est l'adopter», dit-il avec humour.

Aujourd'hui, il rencontre des femmes avec qui il a travaillé qui lui confient ne pas se surprendre de son orientation. Bien qu'il confie n'avoir jamais ressenti de manque ou se poser des questions avant, le sexagénaire ne se verrait jamais revenir avec une femme.

Heureusement pour lui et contrairement à plusieurs, l'homme vit avec son conjoint depuis plusieurs années et ne souffre pas du regard des autres. Les enfants qu'il a eus de sa précédente union acceptent aussi la situation.

«Avec nos familles, ça va super bien. Nous sommes acceptés à 100%. Disons qu'il y a eu beaucoup de développements», confie-t-il.

Bien qu'il soit parfaitement heureux aujourd'hui, il comprend ce que les autres peuvent vivre.

«Au début avec les préjugés tu fais ça en cachette. C'est pour ça que ça prend autant de temps avant de le dire. […] Y'en a encore qui ne sont pas acceptés. J'ai parlé encore hier à un monsieur de 70 ans qui vit plus loin que Montréal sur une ferme et qui n’est pas accepté. Il trouve ça bien dur», raconte-t-il.

Vivre en région

Selon Gérard, il ne manque pas de sites ou d'organisations pour rencontrer que nous soyons en région ou à l'extérieur.

Lisez l'article Une population invisible, un problème de société, en lien avec la conférence de Laurent Breault, chargé de programme Pour que vieillir soit gai, pour en connaître davantage sur le sujet.

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