Le nombre d’incendies de bâtiment a été un plus élevé à Saint-Félicien, Saint-Prime et La Doré en 2019 comparé à l’année précédente. Deux gros Incendies ont fait grimper les pertes matérielles à 1,7 M$.
C’est ce qui se dégage du rapport annuel de 2019 du service incendie Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré. Il y a eu un total de 148 interventions. Du nombre, 18 incendies de bâtiments, 6 feux extérieurs, 7 feux de véhicule et 4 incendies de cheminée sans perte.
Pour ce qui est des fausses alarmes, 42 ont été répertoriées. Une trentaine d’interventions concernant des sauvetages en tout genre ont été réalisées comme des accidents de VTT ou motoneige, pince de décarcération ou feu de poteaux électriques.
Pertes élevées
Les pertes matérielles élevées de cette année s’expliquent par l’imposant incendie qui a détruit un immeuble à logement de la rue Vigeant le 16 août 2019. Aussi, le commerce Sport motorisé DB qui a été la proie des flammes en avril avait une valeur de plus de 350 000 $. Comme cet incendie a été jugé suspect, le dossier a été transmis à la Sûreté du Québec qui a terminé son enquête et des accusations pourraient être portées envers un individu.
Notons aussi un incendie à une ferme dans le secteur de Saint-Méthode qui a causé des dommages importants. Au total, les pertes ont été de 1,7 M$, ce qui représente 167,61 $ par habitant alors que cette proportion était de 25,01 $ en 2018.
Règlement pour détecteurs
Le Service d’incendie travaille en collaboration avec ceux de Roberval, Normandin et Dolbeau-Mistassini afin de mettre en place un règlement obligeant d’installer des détecteurs de fumée photoélectrique avec pile au lithium 10 ans.
On veut aussi réduire le nombre important de détecteurs non fonctionnels dans les logements et maisons.
« Pour notre service, c’est un logement sur 5. C’est beaucoup trop! Nous voudrions réussir à atteindre seulement 5% et idéalement, aucun logement avec détecteur non fonctionnel », exprime le directeur du service, Olivier de Launière.
Bien souvent, la problématique se trouve dans les logements où il y a un fort roulement de locataires. Pourtant, le Service fait plus de 2 000 visites de prévention par année, mais la situation ne s’améliore pas, d’où cette idée de réglementation.
Fausses alarmes
Le nombre de fausses alarmes demeure relativement élevé. Il y en a eu 42 en 2019. Elles sont causées principalement par des systèmes d’alarmes résidentiels dont les propriétaires ne sont pas en mesure de le désamorcer ou de contacter les pompiers pour dire qu’il s’agit de fumée de cuisson (grille-pain).