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Économie d'eau potable : Roberval en bonne voie mais du chemin reste à faire

Le 25 mars 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 25 mars 2015
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AQUEDUC. Avec sa stratégie d’économie d’eau potable, le gouvernement du Québec fixe des objectifs précis à atteindre pour 2017. À Roberval, on se rapproche des cibles à atteindre en termes de pertes d’eau potentielles et de volume d’eau consommée par personne, mais il reste du chemin à faire.

La Ville de Roberval compte plus de 90 km de conduits d’eau potable sur son territoire. En 2014, selon les données du rapport annuel de l’usage de l’eau pour la région 02, les pertes d’eau potentielles par jour et par km de tuyau étaient évaluées à 26 mètres cubes, ce qui représente des pertes d’eau potentielles de l’ordre 29 %. Selon ces mêmes données, 698 litres d’eau sont distribués à chaque citoyen chaque jour.

Dans sa Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, le gouvernement du Québec fixe la cible de 15 mètres cubes par jour par km de réseau, pour des pertes potentielles de 20 % dans l’ensemble de la province. Il reste donc du travail à faire, ce à quoi s’est attelée la Ville de Roberval.

« Il y a beaucoup de choses que l’on a faites, dont beaucoup de colmatage. On a investi des sommes importantes dans la zone des rues Collard et Pelletier, ainsi qu’au Domaine Lévesque. Chaque année, on se prévoit des sommes pour poursuivre le colmatage des fuites », a indiqué le maire de Roberval, Guy Larouche.

Ce dernier précise qu’avec sa longue histoire, Roberval doit aussi composer avec des installations vétustes par endroits. « Roberval a 160 ans d’histoire alors lorsque l’on fait des travaux, on tombe souvent sur des vieux tuyaux de bois », de rappeler le maire Larouche.

Le premier magistrat de Roberval ajoute par ailleurs que la Ville est actuellement en discussion avec Val-Jalbert en ce qui regarde la réfection du système d’égouts. Si des travaux vont de l’avant à cet égard, la Ville de Roberval souhaiterait en profiter pour réaliser quelques réparations sur son système d’aqueduc dans ce secteur.

Si jamais le projet d’embouteiller l’eau du lac Saint-Jean allait de l’avant, le maire Larouche précise que l’on utiliserait une partie des profits pour l’entretien du réseau. « Les profits de la vente d’eau pourraient être réinvestis à 50 % dans le colmatage et l’optimisation de notre réseau », explique-t-il.

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