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Élections fédérales : La gestion de l’offre la priorité de Brunelle-Duceppe

Janick Émond
Le 04 octobre 2019 — Modifié à 10 h 15 min le 04 octobre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Le candidat bloquiste Alexis Brunelle-Duceppe fait du dossier de la gestion de l’offre sa priorité lors de la campagne électorale et se battra bec et ongles pour la protéger s’il est élu.

« Comme on se dirige pour avoir un gouvernement minoritaire et qu’on risque d’avoir beaucoup de chance d’avoir la balance du pouvoir, nous ne voterons pas pour un budget dans lequel il n’y aura pas les compensations pour les agriculteurs », a-t-il déclaré.

Et le candidat bloquiste ajoute : « On propose d’enchâsser dans la Loi qu’aucun ministre des affaires étrangères n’est le droit de négocier une nouvelle brèche dans la gestion de l’offre. »

Caribou forestier

Pour Brunelle-Duceppe et le Bloc Québécois, le gouvernement fédéral n’a pas d’affaire dans le dossier du caribou forestier, puisqu’il n’a pas les outils pour intervenir.

« Il faut que ce soit le gouvernement du Québec qui s’occupe du dossier. Lui, contrairement à Ottawa, a le pouvoir de l’aménagement du territoire, il a un scalpel pour intervenir, alors que le fédéral a un bazooka. Avec Québec qui gère le dossier, il peut faire en sorte que ça soit plus réalisable de négocier entre l’industrie de la foresterie et la sauvegarde du caribou forestier. »

Main-d’œuvre

Régionaliser l’immigration et retenir les jeunes dans leur région sont les solutions avancées par Brunelle-Duceppe pour contrer le manque de main-d’œuvre au Québec .

De plus, il propose d’implanter des centres de recherches dans les régions, ce qui fera en sorte de développer des façons pour créer plus d’emplois.

« Nous sommes assis sur de l’or vert et bleu avec nos forêts et nos plans d’eau potable. Nous sommes extrêmement bien placés pour faire une transition énergétique, mais pour ça, ça prend du monde et des centres de recherches qui nous aident à faire cette transition. »

Médias

Pour la situation des médias, la solution réside dans la taxation des entreprises comme Facebook et Google.

« Ça parait compliqué de taxer ces compagnies, alors qu’il faut juste penser et inverser les choses. Si le client est au Québec, on va imposer la compagnie parce que son client est ici. La France le fait, le Québec le fait avec la TVQ, ne me faites pas à croire qu’on ne peut pas le faire avec la TPS. »

L’argent serait ensuite déposé dans un fonds de soutien pour venir en aide aux médias locaux.

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