Après 5 ans de négociations, le sentier permanent de motoneige dans le secteur du rang de la Rivière-aux-Saumons se concrétise.

« C’est un soulagement!, a poussé comme soupir le président du Relais des buttes, Bernard Tremblay. Ça n’a pas été un dossier facile pour l’ensemble de nos bénévoles, mais là, on peut enfin aller de l’avant. »

Depuis plusieurs années, le Club, les résidents du secteur et la Ville essayaient d’en arriver à un terrain d’entente afin que le sentier ait le moins d’inconvénients possible.

La semaine dernière, la Ville a annoncé une entente avec les citoyens pour signer des actes pour l’utilisation d’une servitude de passage au bout de leurs terres.

« Nous sommes très heureux d’avoir un dénouement qui est à la satisfaction de tout le monde. Nous aurions aimé régler la situation plus rapidement, mais c’était compliqué », a commenté, pour sa part, le maire Luc Gibbons.

Prêt cet hiver

Dans les prochains jours, des travaux seront réalisés afin de rendre le sentier praticable. Il y a de la coupe d’arbres à effectuer, du nivelage de terrain et du creusage de calvettes.

« Tout va dépendre de la température et s’il tombe de la neige. Ensuite, on va installer les clôtures à neige permanente et procéder à la signalisation. On espère rendre le sentier accessible le plus rapidement possible. Maintenant que ce sera permanent, ce sera moins de travail pour nous. Avant, nous devions tout refaire chaque année. »

Au lieu de traverser plusieurs fois la chaussée, le nouveau sentier va la croiser une seule fois près de la voie ferrée, pour ensuite la longer sur une longue portion.

Ce sentier de 11km est névralgique pour le Relais des buttes, car il peut donner accès au centre-ville de Saint-Félicien.

Délicatesse

Bernard Tremblay tenait à remercier l’implication de Dominique Boivin qui représentait les citoyens du secteur.

« Il a travaillé fort et il a toujours négocié avec respect. Il a été un facilitateur et je tiens à le remercier pour son ouverture d’esprit. »

Ce dernier a mentionné que les bénévoles du club ont dû montrer beaucoup de calme et faire de la sensibilisation auprès des membres qui s’impatientaient et qui croyaient que ce dossier pouvait se régler facilement.

« Comme on passe chez des gens ou à proximité de leur résidence, c’est normal qu’il y ait des inquiétudes. On s’est fait ramasser à quelques reprises, mais au final ça démontre que la patience et le calme ont permis d’en arriver à une entente. »