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Être maire : Pas toujours un long fleuve tranquille

Le 23 septembre 2021 — Modifié à 16 h 49 min le 23 septembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Être à la tête d’une municipalité et qui plus est pendant deux décennies, ce n’est pas toujours comme un long fleuve tranquille. Parlez-en à Gilles Toulouse de Sainte-Hedwidge. Les efforts et le temps mis dans un dossier ne riment pas toujours avec succès.

Gilles Toulouse retient énormément de positif de toutes ces années passées avec ses collègues à la table du conseil municipal. Mais s’il est un dossier qu’il regrette de ne pas avoir vu son aboutissement, c’est bien celui de GNL, à Saguenay. Si ce projet était allé de l’avant, le maire Toulouse croit dur comme fer que sa municipalité aurait pu bénéficier de belles retombées économiques.

« Pour transporter le gaz naturel liquéfié, il fallait que les tuyaux passent sur le territoire de plusieurs de nos municipalités du secteur, dont Sainte-Hedwidge. La taxe pour le droit de circuler sur nos lots aurait rapporté à notre municipalité 600 000 $ et de façon récurrente, tous les ans.

« Ce qui me choque le plus dans tout ce débat autour du projet GNL, c’est la question environnementale qui a complètement évacué les avantages économiques », déplore le maire.

Pas inquiet pour l’avenir

Pour ce qui est du dossier de la téléphonie cellulaire, Gilles Toulouse dit que c’est un peu délicat puisque le territoire est desservi par deux compagnies.

« Je suis évidemment favorable à ce qu’on améliore le signal cellulaire, mais jusqu’où peut aller une municipalité dans un dossier semblable », se demande le maire sortant.

Pour l’avenir de sa municipalité de quelque 865 âmes, Gilles Toulouse est du genre confiant.

« Un nouveau conseil va apporter du sang neuf, des idées nouvelles. Ce sera une dynamique différente. Nous allons continuer de nous développer, à la condition de faire participer la population. Il y a déjà de bonnes idées sur la table, comme le projet de terrain de camping, par exemple ».

Il pense aussi qu’il faut se préparer à l’après-pandémie en renouant des relations avec les divers acteurs communautaires et socio-économiques, les bénévoles et les nouveaux arrivants.

« Nous avons des ressources naturelles et une qualité de vie exceptionnelle. Les possibilités de nous développer sont innombrables », poursuit le futur retraité qui veut recommencer à bricoler, à s’amuser un peu plus et à prendre le temps de vivre.

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