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Ferme Laroche et Frères à Saint-Prime : Modernité, productivité et qualité de vie

Janick Émond
Le 13 octobre 2021 — Modifié à 15 h 39 min le 13 octobre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

La Ferme Laroche et Frères de Saint-Prime est un bel exemple de réussite d’un modèle qui allie modernité, productivité et qualité de vie.

Depuis presque un siècle, la Ferme Laroche et Frères est une affaire de famille. Louis Laroche représente la 3e génération de la famille Laroche qui est arrivée à Saint-Prime en 1905. Il est le propriétaire de la ferme depuis 1993. C’est son grand-père, menuisier-charpentier de métier, qui a démarré la ferme en 1940.

« Mon père et mon oncle ont ensuite pris la relève et c’est moi maintenant, depuis presque 30 ans, qui a repris le flambeau ».

La ferme laitière compte un troupeau de vaches de quelque 325 têtes et se spécialise dans de grandes cultures avec principalement le maïs et le soya, mais aussi la luzerne et le blé. Le maïs en grain notamment, est commercialisé dans la région pour les agriculteurs qui ont besoin de ces produits destinés à l’alimentation animale.

Pour le maïs en grain et le maïs ensilage, c’est une production annuelle de l’ordre de 3 000 tonnes chacun. Les récoltes se poursuivaient encore la semaine dernière.

Qualité de vie grandement améliorée

On n’arrête pas le progrès et quand il est bien utilisé, il peut rendre de fiers services et même améliorer sa qualité de vie.

« Des investissements, on en fait continuellement. La machinerie, les bâtiments, la mécanisation, la robotisation, il y a toujours des coûts reliés à tout ça. Le but visé est de moderniser les installations pour demeurer compétitif tout en facilitant le travail », explique Louis Laroche.

Il avoue que l’entrée de la robotisation, il y a environ sept ans, a été un tournant pour sa ferme.

Il estime qu’il se fait de la belle agriculture, ici et ailleurs au Québec. La robotisation a permis, selon lui, d’améliorer grandement la qualité de vie des agriculteurs et des employés. Les horaires de travail varient entre plus ou moins 40 et 50 heures par semaine.

« Les gens veulent profiter de loisirs, faire des sorties en famille, avoir du temps à eux. Avec la robotisation de la traite des vaches, cela a libéré considérablement des heures que l’on peut maintenant mettre ailleurs. C’est plus attrayant aussi pour des jeunes qui voudraient se lancer dans l’agriculture ou prendre la relève », est convaincu Louis Laroche.

Préparer la relève

La relève fait partie d’un long processus. Louis Laroche y pense depuis quelque temps, bien qu’il ne soit pas pressé de prendre sa retraite.

Tout indique pour le moment que la relève de la ferme ne passera pas par un membre de la famille Laroche.

« Il y a des jeunes qui travaillent ici avec moi et qui montrent de l’intérêt. À une certaine époque, je pensais au concept de Liberté 55. J’ai 55 ans aujourd’hui. Est-ce que ce sera Liberté 56-57-58-59… je n’en sais trop rien. Il faut quand même s’y préparer et assurer une relève. »

 

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