Avec seulement deux personnes en poste à Roberval et sans espoir d’embaucher du personnel supplémentaire, les propriétaires des trois Docteur du Pare-Brise du haut du Lac-Saint-Jean ont pris la décision de fermer de façon définitive la succursale de Roberval.
« Nous ne fermons pas les portes parce que c’est non rentable. C’est le manque de personnel qui nous oblige à prendre cette difficile décision. Ça n’a pas été facile d’en arriver là », confirme Carl Grenier, copropriétaire des bannières de Roberval, Saint-Félicien et Dolbeau-Mistassini.
Malgré les nombreux efforts de recrutement, il a été impossible de procéder à des embauches.
La bâtisse du commerce de Roberval appartient à la maison mère dont le siège social se trouve à Laval. Le bail se termine à la fin janvier. Elle a été mise en vente récemment.
« Le magasin est en très bonne situation financière. Malgré tout, nous avons décidé de ne pas renouveler la location du bâtiment. »
Seulement deux employés
Même avec un carnet de commandes bien rempli, il était devenu difficile d’opérer dans de telles conditions.
« Par exemple, si vous désirez que l’on vous installe un démarreur à distance, c’est complet pour la prise de rendez-vous jusqu’à la fin décembre. Nous ne sommes que deux employés. Si un d’entre nous ne peut pas travailler pour cause de maladie, ça devient impossible à opérer.»
À Saint-Félicien, seulement deux employés voient au bon fonctionnement du commerce tandis que du côté de Dolbeau-Mistassini, sept employés sur une possibilité de neuf sont en poste.
Transfert des opérations à Saint-Félicien
Les clients du secteur de Roberval n’auront donc d’autre choix, à partir de la fin janvier, que celui de se rendre du côté de Saint-Félicien pour obtenir les mêmes produits et services offerts.
« Rien ne change. Même ceux qui doivent se faire installer un appareil de type alcootest dans leur véhicule pourront se rendre à Saint-Félicien. Nous sommes accrédités par la SAAQ pour les installer. »
De plus, les deux personnes travaillant à Roberval se retrouveront à Saint-Félicien et Dolbeau-Mistassini.
« Ce fut une décision d’affaires qui fut difficile à prendre. Fermer un commerce qui va bien, ce n’est pas plaisant, » conclut l’homme d’affaires.
