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Forte demande pour les leurres conçus à Normandin

Yohann Harvey Simard
Le 30 avril 2021 — Modifié à 17 h 13 min le 30 avril 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le Normandinois Patrick Deschenes est rongé par une maladie sans remède : la pêche. Avec son entreprise, Malades de pêche, il imagine, dessine et test des leurres pour taquiner tous les types de poisson.

« J’ai la maladie de la pêche depuis longtemps. Si je n’y vais pas pendant une semaine, je commence à bouder à la maison! C’est une grande passion que j’essaye de jumeler à un travail », lance-t-il.

Patrick Deschenes a fondé Malades de pêche il y a deux ans. À partir de Normandin, il commercialise ses leurres un peu partout au Québec. Il a même quelques détaillants pour ses produits en Ontario et au Nouveau-Brunswick.

« Je fais surtout de la recherche et développement. Je perfectionne mes leurres que je dessine et conçois moi-même. Comme il n’y a pas de manufacturier pour ça ici et en raison de coûts de main-d’œuvre que ça impliquerait, je ne peux pas les faire fabriquer ici au Québec. Je dois les faire fabriquer en Chine. Par contre, ils sont conçus et vendus à partir de Normandin. »

Et chaque leurre a été amplement mis à l’essai par son concepteur, car il n’est pas question de mettre sur le marché un leurre qui ne répond pas aux critères de Patrick Deschênes.

« Je vais les tester moi-même un an à l’avance, car je ne suis pas à l’aise de vendre un leurre que je n’aime pas moi-même. Le succès de pêche est un critère, mais pas uniquement. Il faut que le leurre se comporte bien, que son action soit à mon goût. »

Effet pandémie

Avec la pandémie, l’intérêt envers la pêche a fortement augmenté. La demande est forte pour les produits liés à la pêche, et ce, tant pour les amateurs qui cherchent à se procurer des leurres que pour les détaillants qui ont peine à s’approvisionner.

« On a créé un monstre et on a peine à suivre! On a de nouveaux détaillants qui nous appellent continuellement, car ils ont besoin de s’approvisionner pour répondre à la demande. Nous travaillons actuellement au développement de notre distribution et nous comptons sur 25 détaillants. Ça va encore grossir! »

Afin de mieux développer son entreprise, Patrick Deschenes s’est d’ailleurs adjoint les services d’un associé, François Beaudry. Celui-ci apporte notamment son expertise en matière de marketing pour faire rayonner davantage l’entreprise.

« Actuellement, la demande est exorbitante et la pandémie y est pour quelque chose. On espère que des habitudes se créeront chez les nouveaux pêcheurs et que ce ne sera pas que de passage. De notre côté, on veut s’impliquer de différentes façons pour promouvoir la relève dans le milieu de la pêche. »

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