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François Dallaire ferme un livre de 35 ans d’histoire

Yohann Harvey Simard
Le 21 février 2021 — Modifié à 19 h 10 min le 21 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’histoire des 35 ans des Immeubles Dalmobec à Saint-Félicien tire à sa fin. Le cofondateur de l’agence immobilière François Dallaire prendra sous peu sa retraite, au terme d’une vie professionnelle dans le domaine de plus de 40 ans.

« Ça n’a pas été une prise de décision facile. J’aurais bien aimé que l’aventure des Immeubles Dalmobec se poursuive, mais la relève manque. C’est un domaine intéressant, mais des candidatures pour pouvoir passer le flambeau, ça ne pleut pas », reconnaît celui qui avait lancé l’entreprise en 1986 avec Guy Moreau et Réal Verreault, à la suite d’une fusion.

À 71 ans, François Dallaire a décidé de prendre sa retraite et de se rapprocher des siens. Il est installé depuis juin à Québec, mais il continue son travail de courtier immobilier, jusqu’à la fin des activités des Immeubles Dalmobec, le 30 avril.

« J’ai déjà annoncé ma décision à mes clients. Ils comprennent mon choix et me souhaitent une belle retraite. Ce n’est pas facile de quitter une entreprise qu’on a mise au monde, mais c’est la vie ».

Un marché qui se porte bien

Tout au long de son histoire, Immeubles Dalmobec a évolué à titre indépendant, jamais associé à une bannière.

« J’ai commencé comme courtier avec la Caisse d’établissement, avant de fonder les Immeubles Dalmobec. J’ai toujours aimé mon travail. Ce n’est jamais routinier, on rencontre plein de gens. La liberté de gérer son propre horaire, c’est aussi ce que j’apprécie énormément, même si dans ce genre de travail, on est appelé à devoir travailler en soirée et les fins de semaine ».

Ainsi, la pandémie n’a rien à voir avec sa décision. Bien au contraire, les affaires vont très bien, le marché de l’immobilier résidentiel est très actif.

« Je n’ai pas peur de m’ennuyer à ma retraite. Je veux faire du bénévolat et être plus présent que jamais avec les miens. Dans cette profession, ça prend une bonne conjointe et c’est ce que j’ai. Ce n’est pas facile tous les jours pour l’entourage avec nos heures de travail un peu fou », conclut François Dallaire.

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