Toujours aussi passionné de politique, Guy Larouche entend faire un retour, mais n’a pas décidé entre la préfecture ou la mairie de Roberval.
« Je vais choisir l’endroit où je me sentirai le plus utile et le plus efficace. Il y a des défis importants que ce soit pour Roberval ou pour la MRC. Comme beaucoup de personnes m’ont approché et que mon entourage m’appuie et que j’ai encore le feu sacré, j’ai décidé de me présenter à nouveau », confie celui qui est directeur des ventes chez Évolution X à Saint-Prime.
Depuis qu’il avait été défait lors de l’élection de 2017, Guy Larouche a toujours suivi de près ce qui touchait Roberval et l’ensemble de la MRC.
« J’ai fait des interventions à certains moments pour que les choses bougent, dont le dossier du bateau de la SQ qui voulait quitter Roberval. Je considère que la piscine intérieure et le développement de la Pointe Scott sont prioritaires. »
Pour ce qui est de la MRC, Guy Larouche croit qu’elle doit mieux se positionner sur l’échiquier régional. Avec le déclin de la population, il estime que le travail en équipe est primordial.
« J’estime qu’un préfet provenant d’une ville va apporter une dynamique différente qu’une personne d’une petite localité. Il faut travailler ensemble, car nous sommes trop petits pour nous diviser. »
Désistement
Malgré de nombreuses sollicitations, Alexandre Gauthier a décidé de ne pas se présenter à la mairie de Roberval.
« Ces nombreux appuis m’ont fortement ébranlé et m’ont forcé à réfléchir. Par contre, après avoir discuté avec ma famille et après avoir considéré que j’adorais mon travail de responsable des communications et du développement des affaires à Développement Piekukami Ilnuatsh (DPI), j’ai pris la décision de ne pas poser ma candidature. Je sais que je vais décevoir des gens, mais j’ai pensé à moi », a-t-il commenté.
Pour ce qui est du conseiller Gaston Langevin, après une mûre réflexion, il a décidé de ne pas se présenter à la mairie.
« Ça fait 40 ans que je travaille à un poste électif qui nécessite beaucoup d’implication. Et comme je vais avoir 60 ans et que je me dirige en préretraite et que le travail de maire nécessite une forte implication avec de nombreuses heures de travail, j’ai décidé avec ma famille de passer mon tour. Si j’avais été plus jeune, j’aurais fait le saut », avoue-t-il.
Les deux hommes ne cachent pas que le rôle de maire est devenu très exigeant et que les candidats vont se faire de plus en plus rares en raison de la lourdeur de la tâche, du salaire qui ne répond plus aux exigences et des critiques démoralisantes sur les médias sociaux.
