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« Il faut miser sur des projets porteurs qui respectent l’environnement »

Louis Potvin
Le 13 mars 2020 — Modifié à 14 h 32 min le 13 mars 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le député fédéral de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, émet de sérieux doutes quant aux véritables raisons qui ont poussé la compagnie Berkshire Hathaway, du milliardaire Warren Buffet, de se retirer du projet de GNL-Québec à Saguenay.

" C’est une tendance mondiale. Ce n’est pas vrai que c’est seulement en raison de la crise politique des Wet'suwet'en et des blocus ferroviaires que Warren Buffet s’est retiré. Ce sont des projets qui ne sont pas viables. On l’a vu récemment avec le projet de Teck Frontier en Alberta », affirme le député bloquiste.

Rappelons que la semaine dernière, le plus grand investisseur s’était retiré à la dernière minute, mettant ainsi en péril la concrétisation du projet, tel que rapporté par La Presse. L’usine de gaz liquéfiée nécessitant une mise de fond de 9,5 G$, Berkshire Hathaway était censé investir 4 G$ dans le projet d’Énergie Saguenay.

Le 23 février dernier, un projet d’énergie fossile de 20 G$, la mine de sable bitumineux Teck Frontier en Alberta, a mis la clé sous la porte en raison du discours politique ambiant en faveur de la lutte contre les changements climatiques au Canada.

Miser sur le bois et l’aluminium

Selon Alexis Brunelle-Duceppe, il faut miser sur des projets porteurs d’avenir, qui vont dans le sens de l’économie verte. Il cite en exemple l’aluminium ou encore l’industrie forestière, qui est une ressource renouvelable.

« Si le Canada a accepté nos compromis en matière d’aluminium, c’est parce que c’est possible de continuer à développer cette industrie dans une perspective <@Ri>verte <@$p>. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on est les mieux positionnés. Notre aluminium est la plus verte au monde et est en voie d’être carboneutre, estime le député de Lac-Saint-Jean. Quant à l’industrie du bois, c’est une ressources renouvelable, c’est la  meilleure façon de lutter contre les GES avec sa capacité de rétention de carbone. »

Il ajoute : « On ne peut pas arriver comme Québec Solidaire et dire qu’on est contre GNL et ne rien proposer, comme ils l’ont fait. Ça n’a pas sens. Là, tu viens non seulement de mobiliser les gens pour GNL, mais en plus, tu ne proposes rien. C’est méconnaitre les régions. », déplore le député.

En avril prochain, le Bloc Québécois ira de propositions de rechange. Sans vouloir dévoiler le contenu du projet, Alexis Brunelle-Duceppe assure que les solutions proposées arrimeront création d’emploi et protection de l’environnement.

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