Actualités

Temps de lecture : 54s

Impact des actions de Greenpeace : « Si on ne réagit pas, on est mort » - Gilles Potvin

Le 04 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 04 mai 2015
Par

FORÊT. Le conseil municipal de Saint-Félicien a emboîté le pas à d’autres communautés forestières du Québec en adoptant une résolution demandant à Greenpeace de mesurer l’impact de ses actions contre certaines entreprises. Il en va d’une question de survie, selon le maire Gilles Potvin.

« Si on ne réagit pas et on ne s’exprime pas au minimum, on est mort », a en effet laissé tomber le premier magistrat de Saint-Félicien.

« On ne part pas en guerre. On demande à Greenpeace d’évaluer les impacts de sa campagne de dénigrement. Les tensions sont palpables à plusieurs égards et il y beaucoup d’incertitudes autour de notre industrie. Notre économie est carrément ébranlée et on se retrouve dans une position très difficile », a également indiqué le maire Potvin.

Celui-ci a par ailleurs invité les milieux et les travailleurs à se mobiliser face aux campagnes négatives menées par Greenpeace avant les dommages ne fassent tomber les industries locales les unes après les autres.

Saint-Félicien entend en outre être partie prenante d’une manifestation qui se tiendra à Ottawa au cours des prochaines semaines afin de se faire entendre auprès du fédéral. « On veut crier notre désarroi et notre inquiétude, car le fédéral peut nous aider à délier cette profonde crise », de rappeler le maire Potvin. —S.T.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES