La Ville de Saint-Félicien veut investir 3,3 M$ pour agrandir et améliorer son garage municipal.
« Ça ne convient plus à nos besoins. Nous avons besoin de plus d’espace pour les employés et aussi pour entreposer la machinerie. C’était une ancienne fabrique de canots et il faut vraiment investir pour que ce soit un meilleur milieu de travail », a indiqué le maire, Luc Gibbons.
C’est pour cette raison que la Ville a déposé le projet dans un nouveau programme du gouvernement qui vise la mise aux normes ou l’amélioration de bâtiments municipaux. La subvention pourrait couvrir 65% de la facture.
Un agrandissement de la portion garage est nécessaire afin d’avoir plus d’espace pour que les mécaniciens puissent y travailler. Aussi, il sera possible d’y entreposer plus de machinerie.
Il y a un manque d’espace pour les casiers des employés et pour la salle de repos. De plus, les bureaux pour les cadres et le département de l’hygiène du milieu ne sont pas assez grands pour le nombre d’employés.
« Avec la COVID, il a fallu que des employés soient installés temporairement au Centre Bellevue pour respecter la distanciation. Il y a un manque d’espace flagrant. On va ajouter des douches et des toilettes et la ventilation est à refaire », précise pour sa part le directeur général, Dany Coudé.
Politique d’accueil
Saint-Félicien a adopté une politique pour l’accueil, l’inclusion et l’établissement durable des nouveaux arrivants. Et pour atteindre les objectifs, une ressource sera embauchée afin d’accompagner les nouveaux arrivants.
« Avec la présence des Guatémaltèques qui travaillent aux Serres Toundra et nos étudiants étrangers qui fréquentent le cégep, il faut en faire plus. Il faut être accueillant, mais aussi faire du suivi pour s’assurer que les nouveaux arrivants s’intègrent bien », justifie le maire Gibbons.
Il juge qu’il faut en faire plus, même si l’organisme Portes ouvertes sur le lac travaille sur l’intégration des nouveaux arrivants. Ainsi, un bureau sera aménagé afin que les personnes disposent d’un endroit pour se référer.
« Avec la problématique de la main-d’œuvre, il faut se tourner vers les travailleurs étrangers, mais pour ce faire, il faut se démarquer et démontrer que Saint-Félicien est un lieu agréable pour y vivre et y travailler. »
