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Jean Girard et le droit… de ne pas s’ennuyer

Yohann Harvey Simard
Le 24 avril 2021 — Modifié à 10 h 14 min le 24 avril 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Après 43 ans de carrière, le notaire Jean Girard de Saint-Félicien prend sa retraite. Reconnu pour son professionnalisme, son fort attachement à sa communauté, mais aussi pour sa bonne humeur légendaire et contagieuse, l’homme de droit a tenu sa promesse.

« Je m’étais dit, il y a peut-être sept ou huit ans de cela, que je me retirerais professionnellement à l’âge de 70 ans. J’ai pris officiellement ma retraite le 1er avril dernier et le 20 mai, j’aurai 70 ans », lance-t-il en riant.

Il a même eu droit à une fête de la part de ses collègues des bureaux de Cain Lamarre de Saint-Félicien et Roberval.

« On m’a invité au restaurant et j’ai reçu aussi de nombreux et touchants témoignages, d’ici comme d’ailleurs au Québec », dit-il.

Jean Girard a commencé comme notaire en 1978, à Normandin, au bureau de Jean-Joseph Turcotte, jusqu’en 1980 où il s’associe avec Robert Lamontagne, à Saint-Félicien. Deux ans plus tard, l’étude s’enrichit de deux autres notaires, Laval Morais et Johanne Pilote, puis en 2014 avec Cain Lamarre. Une belle histoire de 7 années, dira le principal intéressé.

« Je quitte le métier prêt mentalement ».

Havres de paix

Jean Girard ne s’ennuie jamais. Il partage un chalet avec sa sœur sur le bord du lac Saint-Jean. C’est son refuge, d’où il peut apprécier toute la générosité de la nature. Il a aussi un petit loft à Montréal.

« C’est un peu mon petit chalet urbain pendant l’hiver. J’adore Montréal, surtout pour sa vie culturelle, mais je ne déménagerais pas là, j’aime trop ma région. La qualité de vie ici est incomparable. »

Sa routine n’a pas tellement changé depuis qu’il s’est retiré de la profession.

« Je me lève toujours autour de 5h30. Je ne suis pas pressé le matin et je me réserve une bonne heure pour le déjeuner. J’ai pas besoin de plus de cinq heures de sommeil ».

Politique

La politique a toujours passionné Jean Girard qui, un jour, a décidé de passer à l’action. Il a été candidat à la convention du Parti libéral (et aussi président de l’Association libérale) au début des années 1980 dans la circonscription de Roberval, en lutte avec Céline Muirhead, Paulo Spence et le vainqueur Gaston Blackburn. Il s’est aussi présenté à la mairie de Saint-Félicien, lors de la première élection de Gilles Potvin.

« Je ne garde que de bons souvenirs de la politique », conclut-il.

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