Actualités

Temps de lecture : 1 min 33 s

La Maison funéraire Hébert et Fils a su s’adapter aux nouvelles réalités

Denis Hudon
Le 29 novembre 2020 — Modifié à 11 h 14 min le 29 novembre 2020
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Maison funéraire Hébert et Fils a su s’adapter aux nouvelles réalités

Les résidences funéraires ont dû s’adapter au fil des années, évoluant dans un marché compétitif et où les rites et coutumes ont eux aussi pris un virage majeur. Le Groupe Hébert et Fils n’a pas échappé à ces nouvelles tendances et parallèlement a fait des acquisitions, construit des installations modernes et procédé à des rénovations majeures afin de demeurer concurrentiel.

L’époque où les multinationales américaines et canadiennes cherchaient à accaparer des marchés funéraires de la Belle Province, anticipant le Klondike, est révolue.

Jean-François Beaudry est directeur général de la Maison Hébert & Fils et de la Maison Hébert & Desbiens. Il n’a pas lui-même été témoin de ce phénomène du milieu des années 90, mais il est bien au fait. Il sait qu’au moins une multinationale a déjà frappé à la porte de son grand-père Gaston Hébert, le fondateur de Hébert et Fils.

« Je me suis fait raconter qu’il y avait beaucoup d’argent en jeu, mais M. Hébert n’a pas voulu, il tenait à ce que son entreprise reste et grandisse dans la famille. Il y a peu d’entreprises funéraires encore à 100 % familiale comme la nôtre. Les défis n’en sont pas moins grands aujourd’hui et la compétition est directe ».

Saisir les opportunités

Le Groupe Hébert et Fils a acquis la Maison Marcel Dion en 2002, a ouvert un crématorium à Roberval en 2004, a acheté la Maison Desbiens et Frères en 2006, a construit son nouveau complexe sur le boulevard Wallberg en 2012 et celui du secteur Mistassini en 2016.

« C’est de la planification et de la consolidation. Ça fait partie des enjeux du marché et lorsqu’il y a des opportunités de développement, il faut les saisir ».

Le Groupe Hébert s’apprête d’ailleurs à transformer son complexe de Métabetchouan pour y offrir des services intégrés à l’image de ses autres installations. Un projet de l’ordre de 1 M$ et qui sera complété au cours de la prochaine année.

Jean-François Beaudry croit que l’avenir des entreprises funéraires passe par l’ouverture de nouveaux marchés et la capacité de s’adapter aux nouvelles réalités et besoins des familles.

« Comment cela va se traduire dans le futur, je n’en sais rien. Peut-être par de nouvelles acquisitions, mais peut-être aussi par des alliances ou des fusions, seul l’avenir le dira ».

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES