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La musique, un remède efficace

Yohann Harvey Simard
Le 15 janvier 2021 — Modifié à 15 h 18 min le 15 janvier 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Beaucoup de travail, du courage et de la détermination, c’est ce qu’il aura fallu à Andre Ouellet pour dévoiler sa première chanson, I’m Dancing With My Demons. Sans prétention et avec grande sincérité, son œuvre témoigne d’une époque sombre de sa vie.

Il y a trois ans de cela, alors qu’il vit à Québec, Andre Ouellet traverse des moments difficiles. Bien qu’éprouvé par la vie, l’homme ne se laisse pas emporter par les flots du désarroi. Fort de caractère, il passe plutôt à l’action : son groupe, My Last Høpe, verra bientôt le jour.

« J’ai passé à travers une bonne dépression et ça l’a fait en sorte que je me suis énormément remis en question. Je suis venu au lac aller-retour pour chercher la guitare de mon père, et je me suis dit, « ça y est, c’est aujourd’hui que ça se passe, j’apprends la guitare » », confie l’homme originaire de Saint-Félicien.

Un choix difficile

Peu de temps après s’être lancé en musique, Andre Ouellet se retrouve en quelque sorte à la croisée des chemins. Analyste de hockey depuis 12 ans, il a écrit dans de nombreux journaux et plusieurs ont pu entendre ses chroniques sur les ondes de 91.9 Sports à Montréal. Cela dit, à l’avenir, ce seront peut-être ses chansons que l’on entendra à la radio.

« Je fais de la radio pas mal moins qu’avant, j’aimerais vraiment me consacrer à la musique. La musique m’a vraiment aidé à amorcer un processus de guérison. J’avais accumulé beaucoup trop d’émotions en moi, il fallait que ça sorte », affirme celui qui habite depuis quelques années Saint-Félicien.

Un travail d’équipe

Comme le dit Andre Ouellet, on ne devient pas rock star du jour au lendemain. S’il a mis beaucoup de temps et d’efforts de son côté, il a aussi pu compter sur l’aide précieuse de son producteur, Zachary Paré de Studio Altitude.

« Même si ce sont mes paroles et ma mélodie, il a énormément de mérite, il m’a beaucoup chapeauté », affirme Andre Ouellet reconnaissant.

D’ailleurs, force est de constater que leur labeur aura été récompensé. « Mon producteur et moi on est tellement surpris de la réaction. Écoute, je n’ai aucun commentaire négatif. Même après que plein d’autres producteurs et artistes aient écouté la chanson… »

Finalement, l’aventure semble loin d’être terminée pour Andre Ouellet. Avec une première chanson prometteuse et environ 90 autres en réserve, elle ne fait plutôt que commencer. Pour la suite, ce sera fort probablement Jimmy Guay que l’on pourra entendre à la batterie. Lui aussi originaire de Saint-Félicien, leur amitié remonte à l’enfance.

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