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Le CSSS Domaine-du-Roy explique l'offre de services religieux

Le 04 novembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 04 novembre 2014
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PRÊTRES. Voulant réagir au mouvement de contestation sur la décision prise par la direction du CSSS Domaine-du-Roy de modifier l'offre de services en soins spirituels, la directrice générale adjointe, Julie Lavoie, a tenu à préciser les raisons de ce changement.

« Une chose est claire pour notre organisation, et c'est le fait que nous ne voulons absolument pas sortir la religion de notre établissement. Cependant, nous avons convenu de revoir la façon de ce faire, et une offre de services plus large et non confessionnelle. À ce propos, depuis déjà cinq ans le ministère de la Santé et des Services sociaux nous demande de ne plus offrir une offre de service confessionnelle, mais d'être capable plutôt d'offrir une offre de service non confessionnelle et l'adapter aux réalités d'aujourd'hui», précise Julie Lavoie.

Dans un autre temps, le CSSS Domaine-du-Roy a également convenu d'adapter son offre de services aux besoins de la clientèle, soit d'adapter les heures dispensées de soins et services en fonction des besoins de la clientèle.

«Par le passé, on avait toujours dans l'établissement soit un prêtre ou un agent de la pastorale qui dormait dans l'établissement. À la suite d'une analyse avec l'équipe de la pastorale, nous avons réalisé que la garde de nuit n'était pratiquement pas utilisée. On a déposé un document de travail à l'équipe de la pastorale et nous avons travaillé conjointement sur la manière de dispenser notre offre de services, et quel serait l'horaire le plus adéquat pour offrir nos services », explique-t-elle.

Nouvel horaire

À la suite d'une analyse conjointe, l'horaire proposé par l'équipe de la pastorale s'établit en semaine entre 9 h et 19 h et la fin de semaine, entre 9 h et 17 h. Julie Lavoie mentionne que ce sont les agents de la pastorale eux-mêmes qui mentionnent que la fin de semaine, les gens ont déjà beaucoup de visiteurs et que leur présence est moins pertinente.

« Certes, il n'y aura plus de service de garde la nuit, mais nous allons tout de même offrir quelque 84 heures de services en soins spirituels par semaine. Pour un établissement de notre grandeur, c'est déjà exceptionnel», souligne la directrice adjointe.

La direction assure que l'établissement respecte les personnes âgées pour qui les valeurs religieuses sont importantes, et pour la religion qui a été à l'origine de notre établissement.

« Mais est-ce que l'on peut modifier notre offre de services en soins religieux? Je pense que oui, et nous avons travaillé avec l'équipe de la pastorale pour répondre aux directives du Ministère. Il n'y aura plus de garde, mais nous tentons de trouver des solutions de rechange pour des cas exceptionnels qui pourraient survenir », de conclure la directrice générale adjointe, Julie Lavoie

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