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Le dossier n’a pas bougé depuis 2 ans

Yohann Harvey Simard
Le 04 juillet 2021 — Modifié à 01 h 32 min le 04 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le maire Luc Gibbons commence à s’impatienter concernant l’installation de murs antibruit sur la voie de contournement. Le dossier traine en longueur.

« C’est certain que ça n’avance pas à la vitesse qu’on le souhaiterait. On continue à faire pression pour que le ministère des Transports fasse avancer les choses, mais c’est certain que la pandémie a retardé le processus », a-t-il exprimé.

En octobre 2019, dans un article sur le sujet, le ministère des Transports indiquait qu’une rencontre avec les citoyens concernés devait se tenir incessamment. Elle n’a jamais eu lieu.

« Bien qu'une rencontre eût initialement été planifiée au début de l'année 2020, et avec le début de la pandémie, le Ministère a eu à prioriser certains dossiers et revoir le calendrier de rencontres avec les citoyens », a indiqué la porte-parole, Nathalie Girard.

Par contre, cette rencontre devrait avoir lieu en 2021, promet le Ministère.

« La volonté du Ministère est d'aller à la rencontre des citoyens au cours de la prochaine année. L'objectif est de leur présenter les résultats de la mise à jour de l’étude de bruits par les experts du Ministère. Aussi, les différentes mesures possibles de mitigation du bruit, notamment leurs impacts et les résultats attendus, seront exposées aux résidents. »

Un problème qui date de 20 ans

Le maire Gibbons accepte les arguments du Ministère, tout en espérant obtenir une idée plus claire des solutions envisagées et quel type de murs antibruit sera choisi.

« Nous avons une bonne écoute de la part du Ministère dans tous les dossiers que nous travaillons avec eux, notamment pour celui du carrefour giratoire. Pour les murs antibruit, on veut un aménagement efficace, car ça fait longtemps que les gens vivent avec les inconvénients. »

En effet, plusieurs citoyens se sont plaints de la problématique au cours des 20 dernières années. Une pétition a même été déposée en 2017 pour que la situation soit corrigée.

C’est à l’issue des rencontres avec les citoyens que la solution retenue pourrait être déterminée. C’est par la suite que les coûts seront évalués et qu’un échéancier sera dévoilé.

 

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