Avec l’annonce récente de Norbord de la reprise des opérations à son usine de panneaux de copeaux de bois à Chambord dès le printemps prochain, c’est comme recevoir un cadeau de Noël. Le maire Luc Chiasson n’attendait plus que le feu vert.
« C’est un moment qu’on attendait depuis longtemps. Il a fallu être patient et c’est maintenant officiel », se réjouit le maire.
Luc Chiasson a toujours gardé bon espoir de voir cette usine rouvrir après toutes ces années, surtout que des investissements majeurs ont été réalisés, quelque 71 M$ pour préparer l’usine à un redémarrage éventuel. La compagnie prévoit investir encore un peu plus de 20 M$.
« Lorsqu’une entreprise investit autant de millions, ce n’est pas pour garder une usine fermée. Ce n’était plus qu’une question de temps et cette heure est maintenant arrivée. Il reste encore beaucoup de travail avant de relancer la production, mais c’est bel et bien lancé. On redémarre la filière de bois de feuillus », poursuit le maire de Chambord.
D’ailleurs, la Municipalité n’a pas attendu les bras croisés et elle s’est préparée à cette réouverture.
Elle est à développer sept nouveaux terrains dans le prolongement de la rue de l’Avenir pour accueillir de nouvelles entreprises dans son parc industriel et augmente sa banque de terrains sur la rue des Champs pour du développement résidentiel.
Bon pour l’économie
Luc Chiasson dit que la relance de l’usine va créer un essor économique non seulement pour Chambord, mais aussi pour la région.
« Ça va avoir un effet multiplicateur sur l’économie. Ce sera bon pour les restaurants, les stations d’essence, les dépanneurs, les transports, les entreprises, tout s’enchaîne », ajoute le maire qui considère que sa municipalité est bien positionnée géographiquement et stratégiquement, avec la route 169 qui fait jonction avec la route 155 et à mi-chemin entre Alma et Roberval.
L’usine devrait donner de l’emploi à environ 120 personnes. Le maire a fait savoir à la direction que la Municipalité et la MRC étaient prêtes à aider pour le recrutement de main-d’œuvre, si le besoin s’en faisait sentir.
« On travaille avec beaucoup d’organismes économiques. Si Norbord fait appel à nous, on sera-là assurément », conclut Luc Chiasson.
