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Le temps de se serrer les coudes

Louis Potvin
Le 20 novembre 2020 — Modifié à 15 h 19 min le 20 novembre 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le temps de se serrer les coudes

Nettoyeur FB à Saint-Félicien est lui aussi aux prises avec les aléas de la pandémie qui affecte bien des secteurs de l’économie et pour son directeur général Patrice Bouchard, ce n’est pas le temps d’abandonner la lutte.

Spécialisée dans la buanderie commerciale et industrielle, dans le nettoyage de vêtements de travail et la vente de produits sanitaires, l’entreprise doit redoubler d’efforts pour répondre aux besoins de sa clientèle en temps de crise.

« Nous, on supporte nos clients, notamment nos restaurateurs et nos hôteliers qui sont frappés de plein fouet par la pandémie. On n’hésite pas à remodeler et à adapter nos forfaits pour les aider à passer à travers la crise. On doit tous se soutenir les uns et les autres », lance Patrice Bouchard.

D’ailleurs, celui-ci voit plutôt sa clientèle comme des partenaires, rappelant que le milieu d’affaires est une communauté interdépendante.

Son entreprise vient d’investir un demi-million de dollars et est en attente d’équipement de haute technologie plus performant.

Des investissements qui donnent un signal clair autant à la clientèle qu’aux employés, selon Patrice Bouchard.

La COVID-19 fait en sorte que les entrepreneurs doivent constamment s’ajuster et Nettoyeur FB n’hésite pas à élaborer de nouveaux scénarios pour rejoindre la clientèle.

Un éternel recommencement

« Dans le contexte actuel, c’est un éternel recommencement. Rien n’est jamais acquis. Ça va tellement vite en pandémie et il faut être prêt à réagir à tout moment ».

Nettoyeur FB dispose aussi d’une flotte de vêtements de location pour sa clientèle.

La région qui est passée en zone rouge en raison de la hausse importante des cas de COVID-19 vient changer aussi les façons de faire sur la livraison.

« Nous avons quatre camions pour desservir toute la région, mais on a dû revoir les horaires de livraison. Sur la route, c’est beaucoup de défis aussi pour nos livreurs qui se rendent chez nos clients ».

Patrice Bouchard est résolument optimiste et rappelle que la lumière réapparaîtra au bout du tunnel. « Je suis plus du côté de ceux qui regardent le verre à moitié plein que ceux qui le voient à moitié vide. En attendant, on n’a pas le choix, on se retrousse les manches », conclut Patrice Bouchard.

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