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Le transport en commun en fonction dès janvier

Le 01 octobre 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 01 octobre 2017
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Les MRC Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine travaillent afin de déployer, sur l’ensemble du territoire, un service de transport en commun, et ce, dès janvier 2018.

Avant de se lancer dans le projet, une étude de besoins a été réalisée par une firme, en début d’année. Cette dernière a permis de créer différents scénarios, touchant à la fois le transport collectif, mais également le transport adapté.

«Cette étude nous a démontré que nous pourrions mettre en place trois services au niveau collectif, en intégrant les services de transport adapté, qui sont déjà présents sur le territoire», mentionne Danny Bouchard, responsable de l'aménagement du territoire à la MRC Domaine-du-Roy.

Regroupement

Sur le territoire de la MRC Domaine-du-Roy, trois organismes s’occupent du transport.

Allô Transport est responsable du transport collectif et deux corporations de transport adapté, soit Ashuapmushuan à Saint-Félicien et celle de Roberval, desservent le territoire.

«Le projet est de prendre les trois organismes et de fondre le tout en un seul, qui fera du transport adapté et collectif».

Trois types de desserte sont envisagés, afin de desservir l’ensemble des municipalités.

Services

Un service interrégional, en lien avec la MRC Domaine-du-Roy, reliera Chambord à Dolbeau-Mistassini par le biais de la route 169, avec possibilité, le matin et le soir, de faire un détour par Normandin et Albanel.

«Au niveau local, on mise sur le service de rabattement. Par le biais de taxi ou de minibus, on transportera les gens, afin de les connecter à la desserte interrégionale. C’est-à-dire que les municipalités en périphérie de la 169 vont pouvoir obtenir le service, en communiquant 24h à l’avance leur intension d’utiliser le service de transport en commun», explique M. Bouchard.

Le troisième service est urbain. À l’intérieur de Roberval et de Saint-Félicien, des autobus circuleront en ville.

«Nous avons prévu, pour l'instant, que sept trajets par jour, d’environ 45 minutes, seront déterminés. L’autobus fera des arrêts dans les endroits névralgiques des villes».

Pour le transport adapté, la MRC doit actuellement faire un appel d’offres afin de les vendre à des fournisseurs privés.

«C’est pour maximiser l’utilisation des véhicules de transport que nous devons procéder à leur vente. Ainsi, quand les autobus ne sont pas utilisés à des fins de transport adapté, il sera possible de faire du transport collectif, principalement en ce qui a trait à la desserte urbaine», précise M. Bouchard.

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