PRESSION. Les parents de près de 90 000 enfants devront trouver une solution de rechange pour les faire garder le lundi 7 juillet.

À cette date, les membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) tiendront une journée de grève pour dénoncer le « manque d’ouverture » du gouvernement dans leurs négociations.

Les membres ont voté à 90% en faveur du mandat de grève lors d’assemblées annuelles qui se sont tenues à travers la province.

La FIPEQ-CSQ représente plus de 13 000 représentantes d’un service de garde. Celles-ci sont en pourparlers avec le ministère de la Famille depuis le 15 octobre dernier concernant leur convention collective échue depuis le 30 novembre. Leurs discussions portent sur divers sujets, dont leur autonomie par rapport aux bureaux coordonnateurs ainsi que sur la reconnaissance du nombre d’heures réellement travaillées.

La dernière rencontre avec le gouvernement a eu lieu le 13 juin dernier. C’est à ce moment que les représentantes d’un service de garde ont déposé leurs demandes monétaires. Elles se sont dites « insatisfaites » de la position du ministère.

« Malheureusement, avec la réaction du gouvernement libéral à nos demandes, nous ne pouvons rester muettes. Nous avons donc décidé d'intensifier nos moyens d'action avec l'objectif d'exercer une réelle pression sur le gouvernement et à la table de négociation », a indiqué par communiqué Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.

Cette journée de grève sera la première sur une possibilité de cinq jours non consécutifs durant l’été.

TC Media