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Les oies blanches inquiètent les agriculteurs

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
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La région du Saguenay—Lac-Saint-Jean est maintenant une destination appréciée par les oies blanches. Ces oiseaux arrivent par coup de 30 000 à 40 000 et ils occasionnent des dommages incroyables sur les entreprises agricoles. Cette année, les ravages sont plus importants, car la population de ces oiseaux migrateurs semble avoir triplé.

Les oies blanches causent de plus en plus de dommages dans les champs de céréales et de foin de la région. Les agriculteurs se sentent impuissants devant l'ampleur du phénomène, car les techniques d'effarouchement ne règlent pas la situation : « Pour lutter conte les oies blanches, l'Union des producteurs agricoles (UPA) a embauché des « effaroucheurs » qui sillonnent les champs et tirent des balles à blanc. Cette méthode est toutefois peu efficace. Quand les « effaroucheurs » tirent au-dessus d'un champ où il a présence d'oies, elles s'envolent, mais elles iront se déposer dans un autre champ », indique André Fortin, président de l'UPA.

Durant son passage automnal, l'oie blanche se nourrit surtout des racines d’une plante, connue sous le nom de « scirpe d'Amérique », qui pousse en abondance sur les battures du Saint-Laurent et dans les îles au large de Montmagny. L'oie blanche trouve sa nourriture également dans les champs cultivés, où elle mange les résidus des récoltes de céréales et l’herbe des prairies ou des pâturages : « Cette modification du régime alimentaire de l’espèce est un phénomène récent. Les biologistes considèrent que c’est la principale cause de la hausse spectaculaire de la population d’oies depuis une vingtaine d’années », ajoute M. Fortin.

Les agriculteurs subissent plusieurs pertes qui sont occasionnées par la présence des oies blanches. Dans l'optique de rectifier la situation, les producteurs ont demandé au gouvernement du Québec de couvrir la totalité des pertes que ces oiseaux ont causées. L'UPA est d'ailleurs en train de préparer un dossier complet, avec des photos aériennes, afin de bien démontrer l'ampleur des ravages.

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