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Les organismes communautaires ont dû innover

Louis Potvin
Le 19 juin 2020 — Modifié à 08 h 58 min le 19 juin 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Les organismes communautaires sur le territoire de la MRC du Domaine-du-Roy doivent user d’ingéniosité pour réussir à offrir leurs services à une clientèle souvent vulnérable en cette période de pandémie. C’est notamment le cas pour Éveil-naissance.

« Ç’a été une grosse période d’adaptation et ce l’est encore. La majorité de nos services et ateliers sont basés sur le contact humain. Et à distance ou virtuellement, on n’obtient pas les mêmes résultats », témoigne la directrice de la Maison Éveil-Naissance, Isabelle Marcoux.

L’organisme qui soutient et accompagne les familles avec de jeunes enfants a dû revoir son fonctionnement pour poursuivre sa mission.

« Il a fallu se tourner de bord et réaliser nos interventions par téléphone avec un questionnaire pour évaluer les besoins des gens. Nous voulions savoir comment ça allait. Comme nous offrons un suivi néo-parental, c’était plus compliqué de le faire. »

Évidemment, tout ce qui est ateliers de partage ont été annulés.

« C’est très important pour nos familles, car ils partagent des expériences communes et peuvent se rendre compte qu’ils ne sont pas les seuls à rencontrer les mêmes difficultés. Il se crée des amitiés. Là, on le fait différemment, mais ça n’a pas le même impact. »

Pour répondre aux besoins des familles qui ont des enfants d’âge préscolaire, l’équipe a développé une trousse d’activités qu’elle a remise à une centaine de familles.

L’équipe devait utiliser des plates-formes comme zoom pour tenter des expériences, mais la fluidité des discussions n’est pas la même.

Pas tous égaux

Pour sa part, Marie-Josée Savard, directrice de la Corporation de développement communautaire Domaine-du-Roy, souligne que tous ne sont pas égaux face à la pandémie. Les gens à faible revenu n’ont souvent pas les moyens ou les connaissances pour recevoir des conseils ou des services en ligne.

« Pour certains, ça n’a pas été facile de recevoir des services alors qu’ils sont vulnérables, je pense entre autres aux personnes handicapées ou à certaines familles qui n’ont pas l’équipement nécessaire pour recevoir des services en lignes. Ç’a été très difficile pour eux. »

Celle qui chapeaute une quarantaine d’organismes communautaires sur le territoire mentionne que les demandes d’aide alimentaire, pour de l’hébergement et pour le transport ont été élevées durant cette période difficile.

« Pour certains, comme ce sont des services individualisés et de proximité comme les travailleurs de rues, ils ont dû s’équiper de masque et autres pour être en mesure d’intervenir. »

Elle souligne que les Maisons de jeunes ont dû innover pour rejoindre les jeunes. Une clientèle complètement négligée en cette période de COVID-19.

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