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Les petits fruits : une avenue de diversification intéressante pour la région

Le 07 décembre 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 07 décembre 2011
Par daniel migneault

Une trentaine de personnes ont assisté à la séance d’information Pour un Domaine-du-Roy fruité organisé par le CLD Domaine-du-Roy. La production de petits fruits peut être une avenue de diversification intéressante pour le territoire.

La camerise, l’amélanche et la cerise naine sont des possibilités qui ont été exposées par les experts du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) : « Pour aller de l’avant, ça prend des promoteurs. Lorsqu’on a élaboré le plan de développement de la zone agricole, il y a des parcelles de terrain qui ont été ciblées pour y relancer la production. En donnant de l’information, on espère semer l’intérêt », affirme l’agent de développement au CLD Domaine-du-Roy, Marc Coulombe.

La camerise est le fruit qui présente le plus important potentiel commercial. C’est une espèce qui est aussi riche en antioxydants que le bleuet. Son avantage est qu’il résiste très bien au gel. Il amorce sa croissance très tôt au printemps et est prêt à être récolté dès le début de l’été (fin juin, début juillet).

« Le Japon représente un marché potentiel en pleine croissance. Nous avons déjà une bonne relation commerciale avec ce pays pour y écouler nos bleuets », soutient André Gagnon du MAPAQ.

L’avantage, c’est que sa période de croissance précède celle du bleuet. Ainsi, il serait possible de maximiser nos infrastructures en place, comme nos usines de congélation, pour la production de camerise.

Le cerisier nain est aussi bien adapté au climat de notre région. Il se prête davantage à une production artisanale, pour l’autocueillette ou la vente en kiosque. Finalement, l’amélanche peut être utilisée à diverses fins, mais ce n’est pas un fruit encore très populaire au Québec.

Selon Marc Coulombe, Saint-François-de-Sales, Saint-André et Lac-Bouchette peuvent tirer leur épingle du jeu, en tant que municipalités dites dévitalisées. De plus, aux dires de Pascal Lavaute du MAPAQ, il faudra attendre au moins trois ans après la plantation avant que les premiers fruits soient disponibles. La rentabilité peut être atteinte après cinq ans et la production est optimale après sept ans.

Un exemple

Lise Bradette de la Ferme 3J de Saint-Félicien est venue livrer son témoignage sur la production de petits fruits. Pour elle, il s’agit d’une possibilité de diversifier l’agriculture. Les premiers camérisiers ont été plantés il y a trois ans et ont donné leurs premiers fruits cette année. À cela s’ajoute les bleuets, les framboises, les cerises naines, les amélanches et les raisins bleus.

« S’il y a une crise forestière, c’est pour nous pousser à innover! », a-t-elle lancé.

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