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Les travailleurs étrangers génèreront 2,5 M$ par année à Saint-Félicien

Yohann Harvey Simard
Le 13 novembre 2021 — Modifié à 22 h 00 min le 13 novembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Lorsque la troisième phase de construction des Serres Toundra sera complétée, le nombre de Guatémaltèques à l’emploi de l’entreprise passera de 200 à 250. On estime à 2,5 M$ l’apport économique de leur présence.

« Si l’on exclut le personnel de bureau, ils représentent 99.9% de tous nos travailleurs. Sans Guatémaltèques l’entreprise ne pourrait opérer. Pour Saint-Félicien, ça se traduit par un impact économique d’importance. Ils ne possèdent pas de véhicules, ils ne dépensent donc pas à l’extérieur », affirme Caroline Fradette, vice-présidente ventes et développement des affaires aux Serres Toundra.

Ces travailleurs achètent 100% localement. Chacun dépense à Saint-Félicien environ 10 000 $ par année. Lorsqu’ils seront 250 à travailler aux Serres, leur présence représentera 2,5 M$ annuellement pour les commerces locaux.

« Si on considère qu’à Saint-Félicien on dénombre 10 000 habitants, les Guatémaltèques représenteront 2.5% de la population », explique, pour sa part, Éric Dubé.

La barrière du français

Des Guatémaltèques à l’emploi de Serres Toundra aimeraient s’établir avec leur famille en permanence à Saint-Félicien. Toutefois, les procédures administratives font en sorte qu’on est loin de la coupe aux lèvres.

La méconnaissance de la langue française (parlée et écrite) en décourage plus d’un. Un obstacle de taille pour certains de ces travailleurs qui aimeraient naturellement que leur famille vienne les rejoindre en permanence à Saint-Félicien.

« Le plus difficile pour eux consiste à réussir le test de français. Vraiment pas certain que vous et moi serions capables d’obtenir la note de passage tellement le test comporte des difficultés. Pourtant, plusieurs d’entre eux peuvent répondre à des questions de base en français », ajoute Éric Dubé.

Insertion sociale

Les Serres Toundra ne font pas que loger leurs travailleurs étrangers. Les dirigeants ont embauché deux personnes qui s’occupent de répondre à leurs besoins.

« Ils demeurent dans le même immeuble qu’eux. Ils sont de garde 24h sur 24. Par exemple, si un travailleur à un rendez-vous à l’hôpital, ils vont le transporter », ajoute-t-il.

En effet, les deux responsables, Mireille Villeneuve et Micheline Sénéchal, s’assurent que l’intégration des travailleurs se fasse bien et se chargent de toutes les démarches administratives avec les gouvernements en plus de leur faire découvrir la ville.

 

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