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L’harmonie de retour à Roberval

Louis Potvin
Le 16 novembre 2018 — Modifié à 14 h 26 min le 16 novembre 2018
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

«Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir ramené l’harmonie dans la ville de Roberval, avec Mashteuiatsh, à la MRC, à l’UMQ et auprès de la population.»

C’est avec cette déclaration que le maire de Roberval amorce le bilan de la première année de travail du conseil municipal. Les sept élus sont des nouveaux venus et ont voulu changer l’image que les gens avaient de Roberval.

«Avec cette nouvelle dynamique, c’est beaucoup plus facile de faire avancer les dossiers. Nous avons relancé l’Agence de développement, la commission de la famille et le comité de citoyens.  On note une belle implication qui nous donne de l’énergie pour continuer dans la même veine.»

Retrouver les emplois perdus

Un des chevaux de bataille de Sabin Côté est de retrouver les 52 emplois perdus avec la création du CIUSSS. Un comité de vigie a été créé au printemps. Et la pression va continuer de s’exercer.

«L’Agence n’est pas d’accord avec nos chiffres, mais nous on tient notre bout. Nous allons rencontrer la nouvelle PDG et aussi conscientiser le nouveau gouvernement aux effets que représente la perte de 52 emplois dans une ville comme la nôtre. On veut un retour d’ascenseur.»

Sabin Côté va tout faire pour récupérer les emplois perdus en santé à Roberval. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

Maintenir les acquis

Le maire de Roberval préfère que la ville puisse aider les entreprises existantes plutôt que de travailler à essayer d’en attirer d’autres.

«Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre, je considère que c’est plus cette problématique que nous devons travailler, plutôt que d’essayer de voir naître des entreprises à tout prix. On doit s’assurer que nos PME puissent continuer à opérer en les aidant.»

Édifice Claire Fontaine

Parmi ses déceptions, Sabin Côté nomme l’avenir du Claire Fontaine. Il aurait aimé trouver une nouvelle vocation à l’immeuble. Il semble avoir jeté la serviette.

«Ça fait 25 ans qu’on en parle, je pense qu’il faudra se résigner et accepter qu’il soit démoli. D’ailleurs, c’est dans les plans du ministère de la Santé. On a essayé de trouver des projets résidentiels, en éducation, avec Mashteuiatsh, mais ce n’est pas évident de convertir ce genre d’immeuble. On vient de le vivre avec le couvent des ursulines, ça coûte cher de restaurer une vieille bâtisse.»

Le maire Côté indique qu’il a rencontré des promoteurs récemment, mais que ça n’a pas fonctionné.

Le conseil de ville devra se tourner vers une mise en valeur de ce secteur dans l’éventualité d’une démolition.

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