Il y a quelques années, le service de Sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré signait une lettre d’entente de partenariat avec les entreprises, mais ce n’est plus le cas depuis qu’on doit composer avec une pénurie de main-d’œuvre généralisée.

« Dans le contexte que l’on connait, avec un manque de main-d’œuvre dans la majorité des entreprises, c’est de plus en plus difficile pour les employeurs de libérer leurs employés pour intervenir sur un feu », explique le directeur Olivier de Launière.

Pour assurer de la disponibilité du bon nombre de pompiers de garde requis en cas d’urgence, le service procède de façon différente.

« Lorsqu’un pompier est en congé de son travail, nous l’inscrivons alors sur la liste de disponibilité. »

Dans certains cas, lorsqu’une entreprise peut se passer facilement d’un employé, il est toujours sur la liste des pompiers disponibles.

« C’est le cas du Garage Jean Lapierre Mécanique à Saint-Prime. Le propriétaire peut libérer, lorsque nécessaire, deux à trois employés pour intervenir, de jour, sur une urgence. Le type d’emploi qu’ils occupent leur permet d’être plus disponible. »

Facile de s’entendre

Par contre, l’arrivée du télétravail a permis à des pompiers d’être davantage disponibles depuis qu’ils travaillent à l’extérieur de leur lieu habituel d’emploi.

« Règle générale, nous n’avons pas de difficulté à nous entendre avec les employeurs. En étant toujours quatre pompiers à temps plein en permanence à la caserne, nous sommes en mesure d’assurer une réponse rapide aux demandes d’intervention. »

Le regroupement avec Saint-Félicien et La Doré a également permis, au fil des ans, d’assurer les exigences gouvernementales en matière de sécurité incendie.

« Par contre, c’est un combat de tous les jours d’avoir le bon nombre de pompiers volontaires disponibles. Parfois ce n’est pas évident. »

Le service de Sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré compte 58 pompiers et officiers à temps partiel et 4 à temps plein.

« Pour nous, heureusement, on ne connait pas de pénurie de main-d’œuvre. Tous les postes de nos casernes sont comblés. Nous pouvons compter sur un excellent taux de rétention. Malgré tout ce qui se passe, nous sommes en mesure d’assurer notre mission. On se trouve chanceux de pouvoir compter sur une si belle équipe », conclut Olivier de Launière.