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L’usine de pâte de Saint-Félicien a amélioré sa position

Le 19 septembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 19 septembre 2013
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Depuis qu’elle est passée aux mains de Produits forestiers Résolu (PFR), il y a plus d’un an, l’usine de pâte de Saint-Félicien a parcouru un bon bout de chemin pour améliorer son positionnement, mais du travail reste à faire. C’est là l’essentiel du message qu’a livré le directeur de l’usine, Robert Dufresne, à l’occasion d’un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Félicien.

« Il y a eu beaucoup d’amélioration depuis 2012, mais on n’a pas fini notre aventure. Il y a encore beaucoup de travail à faire et nous avons des défis importants à relever au niveau de la main d’œuvre, des coûts de la fibre et la compétition internationale », a affirmé Robert Dufresne.

Le directeur de l’usine de pâte de Saint-Félicien a en effet indiqué que l’on avait fait plusieurs avancées en termes de santé et sécurité au travail, d’environnement et opérationnel depuis que Résolu s’est porté acquéreur des installations. « Au niveau environnemental, à mon arrivée le constat était décevant sur certains équipements », a d’ailleurs concédé Robert Dufresne.

L’entreprise a investi plusieurs millions de dollars pour améliorer l’efficacité de son traitement des effluents, diminuer ses émissions atmosphériques, pour revoir ses pratiques de gestion de l’enfouissement ainsi que pour la rénovation de différents équipements. « Nous avons des performances qui s’améliorent beaucoup en environnement et nous en sommes très fiers », a souligné Robert Dufresne.

Compétitivité

Robert Dufresne n’a pas manqué de rappeler que le secteur des pâtes et papiers est un environnement hautement concurrentiel où la demande est en baisse. « La pâte commerciale et les produits du bois, on sait que c’est un marché qui est en décroissance. L’un des défis de Résolu est de gérer la décroissance de l’utilisation du papier, c’est un constat qui mondial », a-t-il expliqué.

En fait, la concurrence s’exerce non seulement à l’international où des usines plus modernes sont en opération, mais aussi à l’intérieur même des usines du groupe. Robert Dufresne a en effet précisé que chaque usine doit compétitionner avec les autres afin d’avoir accès à du bois, une ressource qui a été rendue moins disponible au cours des dernières années.

D’ailleurs, afin de mieux utiliser la ressource disponible localement, l’usine de pâte de Saint-Félicien entend mener quelques essais avec du tremble au cours de l’automne. « Nous ferons des essais à l’automne de cuisson de pâte de tremble pour voir si nos équipements peuvent le faire. C’est une alternative à explorer pour utiliser la fibre disponible dans notre secteur », a indiqué Robert Dufresne. —S.T.

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