Le candidat à la mairie de Roberval, Serge Bergeron, à l’intention de bonifier l’Agence de développement économique en créant l’Agence de promotion et de développement économique - Direction Roberval. Une idée que ne soutient pas l’autre candidat, Guy Larouche. 

Serge Bergeron souhaite bonifier le mandat de l’Agence de développement économique en y ajoutant un volet promotion.

« Ainsi, nous pourrons mettre en valeur Roberval et notre lac en misant sur le rayonnement de nos activités touristiques, culturelles, sportives et patrimoniales. », a-t-il expliqué.

Le mandat de cette nouvelle institution aurait également pour objectif de soutenir les entreprises robervaloises dans leurs projets de développement tout en travaillant sur de nouveaux investissements.

De plus, cette agence de promotion mettrait de l’avant le patrimoine et l’histoire de Roberval, tout en contribuant à faire la promotion et la relance post-pandémie des attraits comme la Traversée internationale du lac Saint-Jean, le Festival d’Hiver, le Village sur glace, le Jardin des ursulines et plusieurs autres.

Guy Larouche s’oppose

Le candidat Guy Larouche est en total désaccord avec la création d’une telle agence.

« Il serait inconcevable et extrêmement onéreux de créer sa propre agence de promotion et ne pas utiliser Destination Lac-Saint-Jean, une organisation que nous avons mise en place en regroupant les forces et également les budgets des trois MRC il y a quelques années seulement. On doit prendre en considération que le budget annuel d'opération d'une telle agence est d'approximativement de 1 million de dollars », indique-t-il.

Guy Larouche mentionne également qu’il est important de ne pas multiplier les structures et les organisations.

« Je vois pour notre ville une gestion innovante, qui partage avec les différentes municipalités les ressources et les structures déjà en place. La vision cohérente et concrète du développement de Roberval que j’ai, elle mûrit depuis longtemps et j’en prévois clairement les impacts, autant au niveau financier qu’au niveau de l’efficacité des actions à prendre », conclut-il.