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Roger Villeneuve veut ramener la joie de vivre

Yohann Harvey Simard
Le 20 mai 2021 — Modifié à 22 h 40 min le 20 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le citoyen Roger Villeneuve a décidé de briguer la mairie de Saint-André aux prochaines élections municipales de novembre. La controverse entourant l’avenir de l’église a pesé aussi dans la balance et dans sa réflexion des derniers mois.

« On ne veut pas d’un projet qui va coûter les yeux de la tête aux citoyens et le dossier dirigé par le maire actuel ne progresse absolument pas », lance celui qui a choisi de revenir dans la région et de s’installer à Saint-André, il y a maintenant trois ans.

Ce n’est pas seulement le dossier de l’église qui le motive, mais aussi le développement touristique, la relance de l’économie ainsi que l’aboutissement de dossiers qui selon lui traînent en longueur.

Surtout, insiste-t-il, son premier souhait est de ramener l’esprit d’équipe au sein du conseil municipal et ramener l’unité et la joie de vivre à Saint-André.

« Actuellement, la bisbille est pognée et il y a des projets mal ficelés », dit-il.

Il veut une équipe forte qui ira de l’avant avec un chef qui entrevoit le développement de façon positive avec tous les citoyens.

Sur la glace

« J’ai à cœur de développer le potentiel récréotouristique de notre municipalité. Il faut bâtir sur du long terme. Il y a tellement à faire dans le secteur du bas de la chute. Il faut d’abord améliorer les espaces de stationnement et on pourrait aménager dans ce parc un petit théâtre qui raconterait l’histoire du village. Et plus haut, où il y a eu dans le passé une plage municipale, on pourrait construire des chalets pour y accueillir des touristes ».

Le retraité de 62 ans est à préparer son programme électoral qu’il ne dévoilera que lorsque la campagne sera vraiment lancée.

« Je ne veux pas qu’on me pique mes idées », lance-t-il.

Il souhaite le retour d’un carnaval et favoriser d’autres activités qui animeront la communauté.

Pour ce qui est de l’église, celui-ci veut mettre le dossier sur la glace pour un certain temps.

« Il n’y a rien qui presse pour le moment. Notre église est là pour rester. On va faire le suivi et prendre le temps pour trouver la meilleure solution possible en allant solliciter des subventions ».

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