Mairie Saint-Prime : Stéphane Bélanger propose son leadership
C’est la saga entourant la vente du presbytère de Saint-Prime qui a poussé Stéphane Bélanger à se présenter à la mairie de Saint-Prime.
Vivant à Vancouver auparavant, le natif de La Doré a décidé de faire un retour en région et de s’impliquer politiquement.
« J’adore Saint-Prime et je ne comprenais pas l’idée de vendre le presbytère pour y bâtir une station d’essence. Je me suis impliqué dans le comité qui a contesté la décision et qui a recueilli de l’argent pour sauver le bâtiment historique. C’est en discutant avec ces gens que certains m’ont invité à songer la mairie », mentionne l’entrepreneur en construction qui a vécu plusieurs années à Vancouver.
Au printemps, croyant que l’ancien directeur de la MRC du Domaine-du-Roy, Denis Taillon, se présenterait à la mairie, il a abandonné l’idée. Puis, comme il s’est désisté, Stéphane Bélanger a pris sa décision finale à une semaine de la fin des mises en candidature.
Peu connu
L’homme de 51 ans considère qu’il s’agit d’un avantage et d’un inconvénient d’être peu connu.
« C’est certain que je ne suis pas beaucoup connu, car ça ne fait pas longtemps que je vis à Saint-Prime. Par contre, je connais quand même des gens et j’ai beaucoup de parenté. Comme j’ai travaillé à Vancouver et que j’ai vécu une autre réalité, je vois les choses avec un autre œil. »
Il pense justement que sa décision de quitter la grande ville pour se construire sur le bord du lac Saint-Jean pourrait être imitée par d’autres.
« Nous avons une super belle municipalité et je crois que dans le futur, des gens de Québec ou Montréal seront intéressés à venir vivre ici pour ne plus avoir les inconvénients et les couts liés à la vie dans une grande ville. La pandémie et le télétravail démontrent qu’il est simple de le faire. »
Il croit que Saint-Prime pourrait profiter de ce potentiel exode en raison de ses attraits.
Stéphane Bélanger fera connaitre prochainement son programme électoral,
tout comme devraient le faire ses adversaires Marie-Noëlle Bhérer et Adrien Perron.