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Maladie hollandaise de l'orme : aucun secteur n'est épargné

Le 07 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 07 août 2014
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ABATTAGE. Selon Alexandre Brassard de l'entreprise Arbre Expert de Roberval, la très grande majorité des ormes d'Amérique de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont atteints par la maladie hollandaise.

«Sur le territoire de la Ville de Roberval seulement, on peut compter sur les doigts de la main les ormes d'Amérique qui sont encore sains. Dans le secteur de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, les ormes ont été pratiquement éliminés depuis déjà quelques années. Sur les territoires de Desbiens et de Chambord, ces arbres sont très limités. Tracer un portrait de la situation, c'est très décourageant», résume Alexandre Brassard.

Ce dernier estime à 80 % la perte des arbres en raison de la maladie hollandaise. «Les gros arbres qui demeurent en place, il vaut mieux les prendre en photo présentement puisque déjà on s'aperçoit que la maladie hollandaise les guette. À la Ville de Roberval, sur le boulevard Saint-Joseph, c'est un véritable désastre», souligne Alexandre Brassard.

L'un des secteurs où la maladie hollandaise touche le plus les ormes d'Amérique est celui de la rivière Iroquois. «Dans ce secteur, ça fait des années que les ormes sont malades, mais le problème est le fait qu'il n'y a pas d'intervention pour tenter d'irradier la maladie hollandaise. Étant donné l'absence d'intervention, il s'agit là d'un foyer important d'infestation. La maladie est partout, et je ne connais pas des secteurs qui sont épargnés», de conclure Alexandre Brassard.—J.L.H.

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